L’ANALYSE SPORTIVE – Le club de Troyes a rapidement supprimé une photo de son joueur, dont les genoux étaient floutés par pudeur religieuse, ce qui a indigné les internautes.
Tout était parti d’une bonne intention, pour saluer la réussite de son centre de formation. Mais l’ESTAC Troyes a rapidement dû faire machine arrière, après avoir publié une photo de son jeune joueur Anis Ouzenadji, sous les feux des projecteurs pour avoir été appelé en équipe de France U19. Sauf que sur la photo, les genoux du défenseur ont été floutés, afin de cacher l'”awra”, à savoir la partie du corps qui doit être cachée, du nombril aux genoux pour les hommes.
Une pudeur religieuse répandue sur les réseaux sociaux, menée ici pour respecter la foi du jeune joueur de 17 ans, de confession musulmane. Sauf que le club de Troyes a très vite supprimé sa publication après une vague de réactions indignées, tant de la part de supporters que de comptes influents, qui ont relayé la polémique sur X (ex-Twitter), où ces derniers ont estimé que le club de l’Aube cédait ici à une demande rigoriste de son joueur.
« Institution sportive neutre »
“Suite aux réactions suscitées par l’une de nos publications, l’ESTAC tient à préciser qu’elle se veut une institution sportive neutre, ouverte au plus grand nombre, sans distinction, animée par des valeurs de respect et d’authenticité.“, a commenté le club de Ligue 2 en réponse à la polémique, reprise depuis dans la presse régionale puis nationale.
Une polémique qui n’est pas nouvelle, notamment dans le football, où le sujet reste inflammable depuis des années. Concernant les joueurs de confession musulmane et donc la “awra”, nombreux sont ceux qui peuvent performer avec des collants ou avec des chaussettes remontées très haut sous le short, quand les collants ne sont pas autorisés (c’est le cas en sélection).
En avril, la FFF a appelé au respect de la neutralité du matériel
Quelques mois plus tôt, la Fédération Française de Football (FFF) avait rappelé aux ligues et districts de faire respecter l’interdiction de «porter des casques ou des équipements et vêtements dans le but supposé de contourner le principe de neutralité, sous prétexte médical“Une mesure qui avait déjà provoqué un tollé autour du “3F”, qui assumait cette lettre ouverte dans le but de« éviter tout détournement du principe de neutralité“.
L’ANALYSE SPORTIVE – Le club de Troyes a rapidement supprimé une photo de son joueur, dont les genoux étaient floutés par pudeur religieuse, ce qui a indigné les internautes.
Tout était parti d’une bonne intention, pour saluer la réussite de son centre de formation. Mais l’ESTAC Troyes a rapidement dû faire machine arrière, après avoir publié une photo de son jeune joueur Anis Ouzenadji, sous les feux des projecteurs pour avoir été appelé en équipe de France U19. Sauf que sur la photo, les genoux du défenseur ont été floutés, afin de cacher l'”awra”, à savoir la partie du corps qui doit être cachée, du nombril aux genoux pour les hommes.
Une pudeur religieuse répandue sur les réseaux sociaux, menée ici pour respecter la foi du jeune joueur de 17 ans, de confession musulmane. Sauf que le club de Troyes a très vite supprimé sa publication après une vague de réactions indignées, tant de la part de supporters que de comptes influents, qui ont relayé la polémique sur X (ex-Twitter), où ces derniers ont estimé que le club de l’Aube cédait ici à une demande rigoriste de son joueur.
« Institution sportive neutre »
“Suite aux réactions suscitées par l’une de nos publications, l’ESTAC tient à préciser qu’elle se veut une institution sportive neutre, ouverte au plus grand nombre, sans distinction, animée par des valeurs de respect et d’authenticité.“, a commenté le club de Ligue 2 en réponse à la polémique, reprise depuis dans la presse régionale puis nationale.
Une polémique qui n’est pas nouvelle, notamment dans le football, où le sujet reste inflammable depuis des années. Concernant les joueurs de confession musulmane et donc la “awra”, nombreux sont ceux qui peuvent performer avec des collants ou avec des chaussettes remontées très haut sous le short, quand les collants ne sont pas autorisés (c’est le cas en sélection).
En avril, la FFF a appelé au respect de la neutralité du matériel
Quelques mois plus tôt, la Fédération Française de Football (FFF) avait rappelé aux ligues et districts de faire respecter l’interdiction de «porter des casques ou des équipements et vêtements dans le but supposé de contourner le principe de neutralité, sous prétexte médical“Une mesure qui avait déjà provoqué un tollé autour du “3F”, qui assumait cette lettre ouverte dans le but de« éviter tout détournement du principe de neutralité“.