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Alors que se tenait mardi 17 septembre à Rennes (Ille-et-Vilaine) le salon des éleveurs, ces derniers estiment que l’Etat n’a pas tenu ses engagements après leur mobilisation du début d’année. La dissolution serait l’une des raisons de certaines promesses non tenues.
Au salon des éleveurs de Rennes (Ille-et-Vilaine), mardi 17 septembre, il était le seul à se présenter. Le préfet du département a été interpellé par plusieurs agriculteurs. L’État ne leur a pas versé les aides de la PAC comme il s’était engagé à le faire en janvier dernier. Des retards que le préfet conteste. Mais les agriculteurs disent subir des pénalités et demandent désormais au gouvernement de tenir ses promesses.
Dans les allées du salon, les éleveurs ont d’autres inquiétudes, notamment la filière ovine. Les aides accordées aux éleveurs situés à proximité de foyers de fièvre catarrhale n’ont pas été versées. « Nous attendons deux choses : qu’il y ait un peu plus de communication avec les éleveurs et qu’on nous donne les moyens d’accéder à la vaccination. »“Nous avons besoin d’un plan d’urgence, mais nous devons nous occuper de la question de la sécurité alimentaire”, explique Alban Passet, éleveur de moutons dans le Nord. “Mais sans gouvernement, sans ministre de l’Agriculture, qui va reprendre les dossiers ? Au-delà des mesures d’urgence, le gouvernement a aussi voulu renforcer la loi Egalim. Des projets suspendus par la dissolution de l’Assemblée nationale.”