Invité du « Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Paris Première”, la patronne des députés LFI a également dénoncé une “tentative de censure”, alors qu’elle doit être entendue mardi pour “apologie du terrorisme”.
Au milieu des drapeaux palestiniens, des banderoles insoumises flottaient vendredi au-dessus de la masse d’étudiants rassemblés devant Sciences Po Paris. Dans le même temps, cinq élus LFI parcouraient le cortège qui bloquait l’institution rue Saint-Guillaume depuis mercredi. “Un jeu dangereux” immédiatement pointé du doigt par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur.
« Nous n’avons en aucun cas exploité les gens. Les jeunes ont un cerveau, ils savent pourquoi ils font ça. » a répondu Mathilde Panot, invitée ce dimanche du “Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Paris-Première. La patronne du groupe LFI à l’Assemblée nationale a justifié la présence de ses collègues par « éviter que le blocage ne se détériore »alors que la préfecture avait ordonné l’évacuation de l’école.
Lire aussi«Meurtres d’Israël, Sciences Po complice» : la longue dérive de l’IEP bloquée par l’extrême gauche
“Nous étions là pour soutenir leurs revendications, notamment l’abandon des sanctions disciplinaires contre les étudiants mobilisés., a-t-elle poursuivi, la direction ayant finalement accepté d’exclure toute sanction. Alors que les derniers bloqueurs ont quitté les lieux samedi, Gabriel Attal a affirmé que“il n’y aura jamais de droit de blocage, jamais de tolérance face à l’action d’une minorité active et dangereuse”.
« Pour se faire entendre, il faut parfois bloquer », a répondu l’élu du Val-de-Marne, alors que le mouvement s’étendait au campus de Reims (Marne). La candidate insoumise aux élections européennes, Rima Hassan, a également appelé sur ses réseaux sociaux à une mobilisation étudiante réunissant tous les instituts d’études politiques du pays. « Je les soutiendrai autant de fois qu’eux, et nous serons là chaque fois que les gens se mobiliseront pour défendre l’égale dignité des êtres humains »a assuré Mathilde Panot.
« Une tentative de censure »
Il faut dire qu’à moins d’un mois et demi des élections européennes, les troupes de Jean-Luc Mélenchon – interrogées à environ 8% d’intentions de vote – ont placé le conflit du Moyen-Orient au cœur de leur campagne. Quitte à maintenir les polémiques, alors que plusieurs conférences du leader insoumis ont récemment été interdites pour un risque de « trouble à l’ordre public ».
« Il y a une attaque fondamentale contre la démocratie et les libertés de réunion et d’expression »s’est indignée Mathilde Panot, qui a dénoncé « une tentative de faire taire toutes les voix élevées contre le génocide en Palestine ». Convoquée pour « apologie du terrorisme » après un communiqué de son groupe publié après l’attentat du 7 octobre, la députée s’en est prise au “pouvoir” et à son “tentative de censure”.
“Vous n’avez aucun problème avec le fait qu’un président de groupe parlementaire aille expliquer une opinion politique devant une brigade criminelle ?”, a-t-elle demandé, alors que Rima Hassan a été convoquée par la police pour les mêmes raisons. L’élue a notamment appelé à manifester au petit matin devant le tribunal de la place de Clichy à Paris, où elle doit être entendue ce mardi.
Invité du « Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Paris Première”, la patronne des députés LFI a également dénoncé une “tentative de censure”, alors qu’elle doit être entendue mardi pour “apologie du terrorisme”.
Au milieu des drapeaux palestiniens, des banderoles insoumises flottaient vendredi au-dessus de la masse d’étudiants rassemblés devant Sciences Po Paris. Dans le même temps, cinq élus LFI parcouraient le cortège qui bloquait l’institution rue Saint-Guillaume depuis mercredi. “Un jeu dangereux” immédiatement pointé du doigt par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur.
« Nous n’avons en aucun cas exploité les gens. Les jeunes ont un cerveau, ils savent pourquoi ils font ça. » a répondu Mathilde Panot, invitée ce dimanche du “Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Paris-Première. La patronne du groupe LFI à l’Assemblée nationale a justifié la présence de ses collègues par « éviter que le blocage ne se détériore »alors que la préfecture avait ordonné l’évacuation de l’école.
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“Nous étions là pour soutenir leurs revendications, notamment l’abandon des sanctions disciplinaires contre les étudiants mobilisés., a-t-elle poursuivi, la direction ayant finalement accepté d’exclure toute sanction. Alors que les derniers bloqueurs ont quitté les lieux samedi, Gabriel Attal a affirmé que“il n’y aura jamais de droit de blocage, jamais de tolérance face à l’action d’une minorité active et dangereuse”.
« Pour se faire entendre, il faut parfois bloquer », a répondu l’élu du Val-de-Marne, alors que le mouvement s’étendait au campus de Reims (Marne). La candidate insoumise aux élections européennes, Rima Hassan, a également appelé sur ses réseaux sociaux à une mobilisation étudiante réunissant tous les instituts d’études politiques du pays. « Je les soutiendrai autant de fois qu’eux, et nous serons là chaque fois que les gens se mobiliseront pour défendre l’égale dignité des êtres humains »a assuré Mathilde Panot.
« Une tentative de censure »
Il faut dire qu’à moins d’un mois et demi des élections européennes, les troupes de Jean-Luc Mélenchon – interrogées à environ 8% d’intentions de vote – ont placé le conflit du Moyen-Orient au cœur de leur campagne. Quitte à maintenir les polémiques, alors que plusieurs conférences du leader insoumis ont récemment été interdites pour un risque de « trouble à l’ordre public ».
« Il y a une attaque fondamentale contre la démocratie et les libertés de réunion et d’expression »s’est indignée Mathilde Panot, qui a dénoncé « une tentative de faire taire toutes les voix élevées contre le génocide en Palestine ». Convoquée pour « apologie du terrorisme » après un communiqué de son groupe publié après l’attentat du 7 octobre, la députée s’en est prise au “pouvoir” et à son “tentative de censure”.
“Vous n’avez aucun problème avec le fait qu’un président de groupe parlementaire aille expliquer une opinion politique devant une brigade criminelle ?”, a-t-elle demandé, alors que Rima Hassan a été convoquée par la police pour les mêmes raisons. L’élue a notamment appelé à manifester au petit matin devant le tribunal de la place de Clichy à Paris, où elle doit être entendue ce mardi.