L’épisode est resté dans les mémoires comme la grande marée noire des Lego. Le 13 février 1997, le « Tokio Express », un porte-conteneurs parti de Rotterdam, a perdu des millions de figurines dans la mer au large des côtes de Cornouailles. Aujourd’hui encore, des dragons noirs et des pieuvres en plastique continuent de s’échouer sur les plages des côtes anglaises, irlandaises, belges et françaises, rapporte le « New York Times ».
Cet article provient du Courrier Week-end. Chaque samedi matin, retrouvez des reportages de la presse étrangère qui vous emmènent ailleurs et font une pause dans l’actualité.
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Un jour pluvieux et maussade de la fin juin, la biologiste marine Hayley Hardstaff se promenait le long de la plage de Portwrinkle, en Cornouailles, en Angleterre, lorsqu’elle a découvert un dragon. Il s’agissait d’une pièce de Lego, une figurine en plastique noir de la créature mythique à laquelle il manquait la mâchoire supérieure.
Hayley Hardstaff a grandi en Cornouailles, où elle a trouvé de nombreuses pièces Lego au fil des ans. Enfant, elle les collectionnait et se demandait pourquoi tant d’enfants laissaient leurs figurines sur la plage.
En juin, lorsqu’elle a trouvé le dragon, elle en savait beaucoup plus sur la provenance des morceaux. Elle a tout de suite reconnu l’animal, sa tête et son cou écailleux dépassant du sable.« affichant fièrement son identité de dragon ».
Le biologiste venait de tomber sur un autre minuscule artefact provenant de l’un des incidents maritimes les plus étranges de l’histoire.
(13 février) 1997, près de 5 millions de pièces Lego (dont 33 427 dragons noirs) se trouvaient dans un conteneur à bord du Tokyo Express Lorsqu’une vague scélérate s’est abattue sur le cargo, celui-ci, qui se dirigeait vers New York depuis Rotterdam, aux Pays-Bas, a failli couler et les 62 conteneurs à bord ont été perdus dans la Manche. L’événement est devenu connu sous le nom de « Grande marée noire de Lego ».
L’ironie est que de nombreuses pièces perdues avaient un thème nautique. Selon
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Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l’étranger, plus de 130 lauréats du prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, Le New York Times est le principal quotidien des États-Unis, dans lequel on peut lire « toutes les nouvelles qui méritent d’être imprimées » (« toutes informations dignes d’être publiées »).
Dans son édition dominicale, on retrouve notamment : Critique de livre du New York Times, un supplément de livre faisant autorité et sans égal Magazine du New York TimesLa famille Ochs-Sulzberger, qui avait repris en 1896 la direction de ce journal fondé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre-gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives rassemblent les articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.
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