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Durée de la vidéo : 2 minutes
Qui est à l’origine de la cyberattaque informatique de l’hôpital Simone Veil de Cannes (Alpes-Maritimes) ? Les données volées ont été publiées vendredi 3 mai sur le darknet. Un groupe de hackers russophones revendique la responsabilité de l’attaque.
Carte d’identité, expertises médicales, fiches de salaire… Des milliers de données confidentielles de l’hôpital de Cannes (Alpes-Maritimes) ont été dérobées. Ces informations concernent le personnel et les patients. Derrière l’attaque, l’un des noms les plus connus dans le monde des hackers : Lockbit, un logiciel créé par des cybercriminels russophones. Ils mettent ce programme à la disposition des pirates qui l’utilisent pour voler ou bloquer des données. En cas d’attaque réussie et de rançon payée, ils versent 20 % aux créateurs du logiciel.
Une opération internationale il y a deux mois
En février dernier, les autorités étaient convaincues d’avoir mis un terme aux agissements de Lockbit après avoir réussi à infiltrer le réseau. Deux personnes ont été arrêtées et 34 serveurs démantelés. “L’opération internationale a été un coup assez dur dans les premières heures. Dans les heures suivantes, il a remis en place sa structure, il a relancé les cyberattaques avec ses affiliés”, explique Damien Bancal, spécialiste du cyber-renseignement. Depuis sa création, Lockbit a été à l’origine de 2 500 cyberattaques dans le monde et a collecté plus de 120 millions de dollars de rançons.
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Qui est à l’origine de la cyberattaque informatique de l’hôpital Simone Veil de Cannes (Alpes-Maritimes) ? Les données volées ont été publiées vendredi 3 mai sur le darknet. Un groupe de hackers russophones revendique la responsabilité de l’attaque.
Carte d’identité, expertises médicales, fiches de salaire… Des milliers de données confidentielles de l’hôpital de Cannes (Alpes-Maritimes) ont été dérobées. Ces informations concernent le personnel et les patients. Derrière l’attaque, l’un des noms les plus connus dans le monde des hackers : Lockbit, un logiciel créé par des cybercriminels russophones. Ils mettent ce programme à la disposition des pirates qui l’utilisent pour voler ou bloquer des données. En cas d’attaque réussie et de rançon payée, ils versent 20 % aux créateurs du logiciel.
Une opération internationale il y a deux mois
En février dernier, les autorités étaient convaincues d’avoir mis un terme aux agissements de Lockbit après avoir réussi à infiltrer le réseau. Deux personnes ont été arrêtées et 34 serveurs démantelés. “L’opération internationale a été un coup assez dur dans les premières heures. Dans les heures suivantes, il a remis en place sa structure, il a relancé les cyberattaques avec ses affiliés”, explique Damien Bancal, spécialiste du cyber-renseignement. Depuis sa création, Lockbit a été à l’origine de 2 500 cyberattaques dans le monde et a collecté plus de 120 millions de dollars de rançons.