L’humoriste Guillaume Meurice, toujours « interdit d’antenne », attend son éventuelle sanction

Guillaume Meurice a été écarté de France Inter le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre.

L’humoriste Guillaume Meurice, qui a eu jeudi un entretien préliminaire avec les ressources humaines de France Inter et attend une éventuelle sanction, reste « interdit de diffusion jusqu’à nouvel ordre »il a indiqué sur X. « Pour des raisons encore indépendantes de ma volonté, je ne participerai pas à la prochaine émission « Le Grand Dimanche Soir » »a-t-il posté, remerciant ses partisans.

Guillaume Meurice a été retiré de l’antenne le 2 mai, quatre jours après avoir réitéré ses propos polémiques sur Benjamin Netanyahu tenus fin octobre. Il a comparé le Premier ministre israélien à un « une sorte de nazi mais sans prépuce »ce qui lui a valu des accusations d’antisémitisme et une plainte, récemment classée sans suite.

« Manque de loyauté envers son employeur »

Un délégué syndical Sud l’a accompagné à cet entretien jeudi. Dans un communiqué, le syndicat a précisé que Guillaume Meurice était accusé d’avoir réitéré ses propos polémiques. « sachant que l’Arcom (le régulateur de l’audiovisuel) avait adressé une mise en demeure à Radio France » la première fois.

Ainsi, le comédien aurait «manquait de loyauté envers son employeur» et je l’aurais fait « afin de servir des intérêts personnels »rapporte Sud qui conteste cela. « La DRH de Radio France dispose d’éléments suffisants pour renoncer à une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée du contrat de travail »estime le syndicat.

Une grève contre la suspension de l’humoriste a empêché dimanche dernier la diffusion de l’émission de Charline Vanhoenacker, dont il fait partie, et perturbé les programmes de la station dans la journée.