Ligue 2. Transparent, le SM Caen chute de très haut à Grenoble

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Quelle déception ! En net contraste avec le discours optimiste tenu par leur entraîneur deux jours plus tôt, les joueurs du Stade Malherbe Caen se sont effondrés, lundi 16 septembre 2024, sur la pelouse de Grenoble (3-1). Une fois leur excellente entame de match terminée, avec un but d’Alexandre Mendy sur une ouverture somptueuse de Bilal Brahimi (4e), les joueurs de Malherbe ont livré un match d’une étonnante médiocrité.

Quatre minutes et puis plus rien

Le match aurait sûrement été différent si Mamadou Diop n’avait pas arrêté une superbe Madjer d’Alexandre Mendy en pleine première période (19e), mais la supériorité des Grenoblois s’est fait sentir tout au long des débats. Les locaux ont réagi très vite après le premier but des visiteurs, mais il leur a fallu une demi-heure pour se montrer réellement dangereux. La défense caennaise a continué à reculer, le bloc adverse laissant affluer les ballons dans la surface.

Anthony Mandréa a dû s’allonger une première fois devant Dante Rigo (32e). Caen est apparu toujours plus fébrile et passif. Le duo Daylam Meddah – Didi Gaucho, sur le côté droit de la défense, donnait déjà des sueurs froides. Ce n’était que le début. C’est pourtant du gauche que l’égalisation iséroise est venue. En se jetant sur son adversaire, qui s’était lui-même plaqué, alors que l’intervention n’était nullement justifiée, Quentin Lecoeuche a donné l’occasion à M. Thual de siffler un penalty. Pape Meïssa Ba se charge de transformer le tir (1-1, 42′).

À l’envers

Les joueurs caennais, sans envie, sans caractère, ont joué à l’envers, provoquant la colère du capitaine Romain Thomas. « Il y a trop de ballons perdus dans le jeu, a-t-il déclaré à la mi-temps sur beIN Sports. On a juste pris des vagues. On a subi la chose. » Le but grenoblois n’a rien changé. Après un ballon mal dégagé par un latéral droit médiocre, Noé Lebreton a perdu le ballon dans sa moitié de terrain et Pape Meïssa Ba en profite pour doubler la mise (2-1, 45′)Il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain.

La pause allait-elle remettre les idées en place pour Caen ? Pas du tout ! Daylam Meddah, en immense difficulté depuis le début du match, a complètement sombré. Son échec a illustré la résignation normande. Face à une équipe grenobloise séduisante et déterminée, les hommes de Nicolas Seube se sont totalement éteints. A l’heure de jeu, Anthony Mandréa a participé à la débâcle des siens en décochant un excellent centre d’Alan Kérouédan. Gaëtan Pasquiez, fautif sur le but caennais, enchaînait parfaitement pour le break (3-1, 60′).

Meddah symbole de la défaite

Il n’était plus possible de retarder la sortie de Daylam Meddah, déçu par la course de Kérouédan sur son aile, ni celles de Noé Lebreton et Bilal Brahimi, eux aussi très insuffisants. Les entrées de Mickaël Le Bihan, Hélio Tavarès et Tidiam Gomis n’ont guère dynamisé le jeu de leur équipe. Hormis la frappe de Le Bihan qui a fait s’envoler Mamadou Diop (66e), il n’y avait rien à se mettre sous la dent. Diop, félin, a arrêté la dernière frappe de Tidiam Gomis au bout du temps additionnel (94e).

Caen ne méritait pas mieux que ce revers logique. Avec un point en quatre matchs, les joueurs de Malherbe comptent huit points de retard sur le trio de tête. Plus que l’aspect comptable, c’est la manière qui dérange après le non-match délivré au Stade des Alpes. Ce Stade Malherbe a du pain sur la planche. S’il maintient un tel état d’esprit défaillant, il court à de grosses déceptions.

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