A Nouveau revers pour le célèbre microbiologiste et ancien directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection. Malgré sa retraite quasi “forcée” et le fait qu’il soit désormais considéré comme étant en marge du système universitaire, il continue de publier des travaux visant à démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) dans le traitement du Covid-19. Pourtant, la dernière étude en date, qu’il a co-signée avec son ancien bras droit, le Pr Philippe Brouqui, et qui a été publiée il y a quelques jours dans Acta Scientific Microbiology, vient d’être signalée à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Dans un courriel que nous avons obtenu, l’hôpital se distancie fortement de cette nouvelle publication, la condamnant comme une expérimentation humaine non autorisée et l’utilisation des données des patients « en dehors de tout cadre réglementaire ». Une source interne a déclaré Le point: “Cette publication s’appuie sur des données illégales, un comité d’éthique illégitime et des éléments déjà signalés par des enquêtes (antérieures) de l’ANSM.” Selon cette source, “l’intention du Pr Raoult est de détruire l’IHU, rendant impossible le renouvellement des équipes ou le recrutement de nouvelles personnes. De plus, cette publication intervient dans une période nationale d’évaluation des IHU. Il connaît le système sur le bout des doigts.”
L’AP-HM compte contacter dans les prochains jours l’éditeur de l’article pour demander sa rétractation. L’étude compare (…) Lire la suite
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