L’immigration de travail et les réfugiés afghans au cœur de la visite d’Olaf Scholz en Ouzbékistan

Confrontée au dilemme d’une forte demande de personnel qualifié venant de l’étranger dans un contexte de montée de l’extrême droite, l’Allemagne ambitionne de devenir un pays à l’immigration ciblée, sur le modèle du Canada. Le chancelier Olaf Scholz entame, dimanche 15 septembre, un voyage de deux jours en Asie centrale, qui le mènera notamment en Ouzbékistan.

Avec notre correspondant à Berlin, Nathalie Versieux

Dans Ouzbékistan, Olaf Scholz signera l’un de ces accords bilatéraux qui devrait constituer la base de la politique migratoire de laAllemagne :des visas pour les travailleurs qualifiés, en échange de la promesse que le pays reprendra tous les immigrants illégaux.

En Allemagne, les partenariats de ce type se multiplient, avec l’Inde, la Géorgie ou le Maroc par exemple. Mais l’Ouzbékistan ne résoudra pas les problèmes de main-d’œuvre de l’Allemagne.

Olaf Scholz espère surtout un approfondissement des relations bilatérales sur un autre sujet. L’Allemagne, qui ne veut pas entretenir de relations diplomatiques avec la Russie, talibanss’appuie sur la médiation de l’Ouzbékistan, pays voisin de laAfghanistande renvoyer à Kaboul 13 000 Afghans dont les demandes d’asile ont été rejetées et qui vivent désormais sur le sol allemand.

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