L’impact environnemental de la conquête spatiale

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Pourquoi cet article

La multiplication des lancements de satellites par des sociétés du « nouveau spatial », comme SpaceX ou Blue Origin, génère des émissions de particules qui polluent notre atmosphère, constate Le New York Times dans ce long article. Cette réflexion s’inscrit dans la thématique des nouveaux espaces de conquête du programme de terminale, et peut donner lieu à un grand sujet oral original.

Si nous ne devions retenir qu’une seule citation

« On pourrait finir par compter 1 million de satellites autour de la Terre, ce qui signifie plus de lancements et plus d’émissions polluantes. »

Jusqu’à récemment, la plupart des satellites n’étaient lancés que depuis quelques endroits dans le monde (Cap Canaveral, aux États-Unis, Kourou en Guyane, etc.). Ce sont les agences spatiales gouvernementales qui ont mis en orbite ces outils de communication ou de géolocalisation. Mais, depuis plus de dix ans, les acteurs privés du nouveau spatial se multiplient et visent à mettre en orbite des constellations de satellites, à l’image du projet Starlink de SpaceX, la société d’Elon Musk. .

Dès les années 1990, les scientifiques craignaient que les polluants rejetés par les lanceurs de satellites ne contaminent les couches les plus pures de l’atmosphère, comme la couche d’ozone, située dans la stratosphère. On craignait une augmentation du risque de cancer dans les régions proches des pas de tir. Mais aucun enregistrement ne montre cette pollution.

LE New York Times suit une équipe de la NASA chargée d’étudier la trace d’un lanceur de satellite dans la stratosphère afin de mesurer la quantité de polluants rejetés. Il cite également une étude qui montre que cette pollution provoque une élévation de la température dans la stratosphère et entraîne une dégradation de la couche d’ozone, qui nous protège du rayonnement solaire.

S’il semble impossible de ralentir les lancements de satellites, de nombreux chercheurs militent désormais pour l’instauration d’une réglementation prenant en compte l’environnement. Cela impliquerait de modifier les carburants et les composants des satellites afin de minimiser leurs effets dans l’atmosphère.

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