L’Insee confirme un léger ralentissement de l’inflation, à 2,2% en avril

Après une inflation de 2,3% en mars, la baisse « résulte du ralentissement sur un an des prix de l’alimentation (+1,2% après +1,7%) et du tabac (+9,0% après +10,7%).
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La baisse « résulte du ralentissement sur un an des prix de l’alimentation (+1,2% après +1,7%) et du tabac (+9,0% après +10,7%) », précise l’institut dans un communiqué.

Bonne nouvelle : l’inflation continue de ralentir en France. Les prix ont augmenté de 2,2% en avril sur un an, a indiqué mercredi l’Insee, confirmant sa première estimation d’un léger ralentissement de l’inflation, sur fond de hausse plus modérée des prix alimentaires. Après une inflation de 2,3% en mars, la baisse »résulte du ralentissement sur un an des prix de l’alimentation (+1,2 % après +1,7 %) et du tabac (+9,0 % après +10,7 %)», précise l’institut dans un communiqué. Les prix des produits manufacturés baissent même légèrement, de 0,1 % après +0,1 % en mars. Les prix des services, qui représentent près de la moitié de la consommation, ont augmenté sur un an au même rythme qu’en mars, +3%, selon ces données définitives en ligne avec les chiffres provisoires publiés fin avril.

Sur un mois cependant, l’inflation accélère à 0,5% (contre 0,2% en mars), indique l’Insee, confirmant une nouvelle fois sa première estimation, une évolution due notamment à la hausse des prix des services (+1 %, après une stabilité en mars). ). Inversement, « les prix des produits manufacturés et du tabac sont stables» sur un mois. Sur un an, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH, qui permet des comparaisons avec d’autres pays de l’UE et intéresse particulièrement la Banque centrale européenne pour sa politique monétaire) augmente de 2,4 % en avril 2024, comme en mars, et de 0,6 % sur le mois, après +0,2% en mars. Ces chiffres sont également conformes aux estimations initiales.

Lors de sa dernière réunion en avril, la BCE a jugé «plausible» de commencer à baisser ses taux directeurs actuellement au plus haut en juin si les données confirment d’ici là le retour anticipé de l’inflation dans la zone euro à l’objectif de 2%, selon le rapport publié la semaine dernière. Les gardiens de l’euro s’attendent à ce que l’inflation revienne à cet objectif en 2025, après 2,3% en 2024.