Les grandes entreprises sont également obsédées par l’intelligence artificielle (IA). Problème : la plupart de leurs managers et administrateurs ne disposent pas de l’expertise qui leur permettrait d’avoir une véritable stratégie impliquant l’utilisation de l’IA dans leurs entreprises.
« L’IA oblige les conseils d’administration à revoir leur façon de fonctionner, souligne Axios dans sa newsletter du 23 avril, et les entreprises les plus audacieuses intègrent même l’IA dans leurs instances de direction et utilisent la technologie pour définir leurs orientations stratégiques.
C’est le cas par exemple d’International Holding Company, la plus grande société cotée aux Émirats arabes unis. En février, elle a annoncé qu’elle nommait un observateur d’IA au sein de son conseil d’administration. Connue sous le nom d’Aiden Insight, cette entité virtuelle assistera aux réunions mais n’aura pas de droit de vote, précise le site. Affaires du Golfe.
Aiden Insight est en fait la « personnification » de l’outil informatique BoardNavigator, développé par G42, une société émiratie qui a noué un partenariat avec Microsoft. « G42 promet qu’Aiden Insight fournira « des informations en temps réel pour alimenter les discussions et soutenir la prise de décision » lors des réunions, un soutien rendu possible grâce à l’analyse continue des données ainsi qu’à la veille réglementaire et au cadre éthique », rapporte le site d’information Axios.
Identifiez où l’IA peut aider
Kiril Evtimov, CTO de G42, estime que l’arrivée de l’IA dans les salles de réunion va véritablement changer la donne. De son côté, Friso van der Oord, vice-président de la NACD, l’association américaine des administrateurs de sociétés, explique qu’en matière d’IA « Parfois les PDG ne comprennent pas suffisamment le sujet pour l’intégrer au sein de leur organisation ». Il assure :
« Les conseils d’administration ont donc besoin de compétences en IA pour détecter ces besoins. »
“C’est complètement fou qu’un conseil d’administration soit (encore) tenu informé de l’évolution de l’entreprise par PDF et seulement tous les quatre-vingt-dix jours, alors que l’IA prédictive permet de repérer un problème de chiffre d’affaires deux semaines après le début d’un trimestre”, déplore Steve Singh, directeur général de Madrona Venture Group, une société américaine de capital-risque.
Ce que suggèrent ces experts, entre les lignes, c’est avant tout que les conseils d’administration devraient se réunir plus fréquemment qu’une fois par mois ou tous les trois mois, mais aussi qu’en s’appuyant sur l’IA, ce type de réunion pourrait être plus efficace.
Cependant, amener l’IA à la table soulève de nouvelles questions, qui devraient être abordées sans délai, déclare Alissa Kole, directrice générale du cabinet de conseil Govern Center. Par exemple, si l’IA suggère une stratégie qui est finalement adoptée, qui en sera responsable ? Mais cette question n’est pas nouvelle et, quel que soit le domaine, elle se pose.
Les grandes entreprises sont également obsédées par l’intelligence artificielle (IA). Problème : la plupart de leurs managers et administrateurs ne disposent pas de l’expertise qui leur permettrait d’avoir une véritable stratégie impliquant l’utilisation de l’IA dans leurs entreprises.
« L’IA oblige les conseils d’administration à revoir leur façon de fonctionner, souligne Axios dans sa newsletter du 23 avril, et les entreprises les plus audacieuses intègrent même l’IA dans leurs instances de direction et utilisent la technologie pour définir leurs orientations stratégiques.
C’est le cas par exemple d’International Holding Company, la plus grande société cotée aux Émirats arabes unis. En février, elle a annoncé qu’elle nommait un observateur d’IA au sein de son conseil d’administration. Connue sous le nom d’Aiden Insight, cette entité virtuelle assistera aux réunions mais n’aura pas de droit de vote, précise le site. Affaires du Golfe.
Aiden Insight est en fait la « personnification » de l’outil informatique BoardNavigator, développé par G42, une société émiratie qui a noué un partenariat avec Microsoft. « G42 promet qu’Aiden Insight fournira « des informations en temps réel pour alimenter les discussions et soutenir la prise de décision » lors des réunions, un soutien rendu possible grâce à l’analyse continue des données ainsi qu’à la veille réglementaire et au cadre éthique », rapporte le site d’information Axios.
Identifiez où l’IA peut aider
Kiril Evtimov, CTO de G42, estime que l’arrivée de l’IA dans les salles de réunion va véritablement changer la donne. De son côté, Friso van der Oord, vice-président de la NACD, l’association américaine des administrateurs de sociétés, explique qu’en matière d’IA « Parfois les PDG ne comprennent pas suffisamment le sujet pour l’intégrer au sein de leur organisation ». Il assure :
« Les conseils d’administration ont donc besoin de compétences en IA pour détecter ces besoins. »
“C’est complètement fou qu’un conseil d’administration soit (encore) tenu informé de l’évolution de l’entreprise par PDF et seulement tous les quatre-vingt-dix jours, alors que l’IA prédictive permet de repérer un problème de chiffre d’affaires deux semaines après le début d’un trimestre”, déplore Steve Singh, directeur général de Madrona Venture Group, une société américaine de capital-risque.
Ce que suggèrent ces experts, entre les lignes, c’est avant tout que les conseils d’administration devraient se réunir plus fréquemment qu’une fois par mois ou tous les trois mois, mais aussi qu’en s’appuyant sur l’IA, ce type de réunion pourrait être plus efficace.
Cependant, amener l’IA à la table soulève de nouvelles questions, qui devraient être abordées sans délai, déclare Alissa Kole, directrice générale du cabinet de conseil Govern Center. Par exemple, si l’IA suggère une stratégie qui est finalement adoptée, qui en sera responsable ? Mais cette question n’est pas nouvelle et, quel que soit le domaine, elle se pose.