Mais certains députés conservateurs envisageraient d’écrire des lettres de censure à l’égard du Premier ministre s’il allait de l’avant avec les changements.
Chris Skidmore, député conservateur et ancien ministre de l’Energie, a déclaré au Financial Times : « Nous nous souviendrons de ce moment comme de l’accident de voiture au ralenti de Sunak. »
L’ancien président de la Cop26, Sir Alok Sharma, a averti que revenir sur l’action climatique « n’aidera pas sur le plan économique ou électoral ».
Pendant ce temps, l’ancien ministre Sir Simon Clarke a tweeté qu’il était dans l’intérêt du Parti conservateur de « s’assurer que nous prenons les devants sur cette question plutôt que de la renier ».
M. Skidmore, qui a dirigé une révision du net zéro l’année dernière, a averti que M. Sunak commettrait « la plus grande erreur de son mandat » s’il poursuivait les changements prévus.
« Si cela est vrai, la décision coûtera au Royaume-Uni des emplois, des investissements étrangers et une croissance économique future qui aurait pu être la nôtre en s’engageant dans les industries du futur », a-t-il déclaré.
« Cela pourrait déstabiliser des milliers d’emplois et voir les investissements aller ailleurs. Et en fin de compte, ceux qui en paieront le prix seront les ménages, dont les factures resteront plus élevées en raison de l’inefficacité des combustibles fossiles et de leur dépendance à l’instabilité des prix internationaux des combustibles fossiles.
Un porte-parole du gouvernement a déclaré : « Le gouvernement reste pleinement attaché à ses engagements de zéro émission nette, le Royaume-Uni ayant réduit ses émissions plus rapidement que tout autre pays du G7.
« Notre approche sera toujours pragmatique et veillera à ce que les coûts ne soient pas répercutés sur les familles qui travaillent dur. Nous ne commenterons pas les spéculations.
M. Sunak fait face à une réaction négative de la part d’autres milieux à propos de ces projets, rapportés pour la première fois par la BBC, un député conservateur ayant déclaré à Sky News qu’ils « envisageaient sérieusement » de soumettre une lettre de censure.
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