Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, a été tué par une frappe israélienne près de Beyrouth. Myriam Benraad, professeur de relations internationales à l’Université internationale Schiller à Paris, spécialiste du Moyen-Orient et auteur de Mécaniques des conflits – cycles de violence et de révolution (éditions Le Cavalier bleu), revient sur les risques d’escalade militaire dans la région.
Après la mort de Hassan Nasrallah, y a-t-il un risque d’embrasement dans la région ?
« Il faut revenir à la notion d’conflagration, qui est un concept utilisé depuis le 7 octobre 2023. Une conflagration signifierait déjà une guerre totale et aurait abouti à un affrontement militaire à grande échelle entre Israël et ses principaux adversaires, dont Israël. L’Iran. Toutefois, cela n’a pas eu lieu. De l’autre, nous assistons indéniablement à une escalade militaire d’une violence extrême, d’abord à Gaza et qui n’a cessé de s’étendre depuis. Même si nous ne pouvons pas totalement anticiper les réactions…
Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, a été tué par une frappe israélienne près de Beyrouth. Myriam Benraad, professeur de relations internationales à l’Université internationale Schiller à Paris, spécialiste du Moyen-Orient et auteur de Mécaniques des conflits – cycles de violence et de révolution (éditions Le Cavalier bleu), revient sur les risques d’escalade militaire dans la région.
Après la mort de Hassan Nasrallah, y a-t-il un risque d’embrasement dans la région ?
« Il faut revenir à la notion d’conflagration, qui est un concept utilisé depuis le 7 octobre 2023. Une conflagration signifierait déjà une guerre totale et aurait abouti à un affrontement militaire à grande échelle entre Israël et ses principaux adversaires, dont Israël. L’Iran. Toutefois, cela n’a pas eu lieu. De l’autre, nous assistons indéniablement à une escalade militaire d’une violence extrême, d’abord à Gaza et qui n’a cessé de s’étendre depuis. Même si nous ne pouvons pas totalement anticiper les réactions…