Dans une interview avec Libérer, le candidat de la gauche à Matignon déplore de ne pas avoir su “développer”, mardi soir sur BFMTV, une pensée qui dépasse le binaire “tout ou pas tout”.»
Inverse. Trois jours après son appel sur BFMTV à « régulariser tous les sans-papiers »qu’ils travaillent ou pas, Lucie Castets revient sur cette sortie qui a soulevé une bronca dans une partie de la gauche. Notamment chez certains socialistes qui ont pris leurs distances, comme Olivier Faure ou Ségolène Royal. Dans une interview avec Libérer Publié vendredi, le premier ministre du Nouveau Front populaire (NFP) estime que le débat était mal posé. « La question « régulariser tout le monde ou pas ? n’est pas le bon”juge l’ancien directeur financier de la Ville de Paris.
Alors que le proche d’Anne Hidalgo affirme que“il y a des gens déjà présents sur le territoire depuis des décennies qui ont construit leur vie et qui doivent pouvoir être régularisés”, elle refuse de s’intégrer”tout le monde. Cela ne peut pas être automatique. Et de citer les critères, au-delà du «travail“, qu’il convient d’examiner pour déterminer ou non le statut de résident d’un ressortissant étranger : le « temps de présence en France », « scolarisation des enfants »Ou “situation familiale”. « Si l’on veut que ces personnes s’intègrent dans la société, puissent travailler dans des conditions satisfaisantes, il faut qu’elles puissent accéder aux papiers »elle élabore.
« Une personne sous OQTF, pas de régularisation »
Sa déclaration étant intervenue au pire moment mardi soir, quelques minutes avant l’annonce de l’arrestation en Suisse du principal suspect du meurtre de la jeune Philippine, le haut responsable tente d’évacuer les accusations de laxisme, alimentées depuis plusieurs jours. par ses adversaires. « Si une personne relevant de l’OQTF a déjà été condamnée pour des infractions graves, elle ne doit pas faire l’objet d’une régularisation »précise-t-elle. Une manière pour Lucie Castets de rester dans le jeu politique après le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon.
Le représentant du nouveau cartel de gauche en a également profité pour critiquer le déroulement de l’interview sur la chaîne d’information en continu. « Sur le plateau, je n’avais pas vraiment le droit de développer une façon de penser qui allait au-delà du binaire « tout ou pas tout » » dit Lucie Castets, qui regrette d’avoir « laissé enfermé dans ce débat ». Avant d’ajouter : «Je voulais avant tout parler de la politique migratoire actuelle. Nous accumulons les lois depuis des années et les résultats ne sont pas satisfaisants.» “C’était le sens de mes propos”.
Dans une interview avec Libérer, le candidat de la gauche à Matignon déplore de ne pas avoir su “développer”, mardi soir sur BFMTV, une pensée qui dépasse le binaire “tout ou pas tout”.»
Inverse. Trois jours après son appel sur BFMTV à « régulariser tous les sans-papiers »qu’ils travaillent ou pas, Lucie Castets revient sur cette sortie qui a soulevé une bronca dans une partie de la gauche. Notamment chez certains socialistes qui ont pris leurs distances, comme Olivier Faure ou Ségolène Royal. Dans une interview avec Libérer Publié vendredi, le premier ministre du Nouveau Front populaire (NFP) estime que le débat était mal posé. « La question « régulariser tout le monde ou pas ? n’est pas le bon”juge l’ancien directeur financier de la Ville de Paris.
Alors que le proche d’Anne Hidalgo affirme que“il y a des gens déjà présents sur le territoire depuis des décennies qui ont construit leur vie et qui doivent pouvoir être régularisés”, elle refuse de s’intégrer”tout le monde. Cela ne peut pas être automatique. Et de citer les critères, au-delà du «travail“, qu’il convient d’examiner pour déterminer ou non le statut de résident d’un ressortissant étranger : le « temps de présence en France », « scolarisation des enfants »Ou “situation familiale”. « Si l’on veut que ces personnes s’intègrent dans la société, puissent travailler dans des conditions satisfaisantes, il faut qu’elles puissent accéder aux papiers »elle élabore.
« Une personne sous OQTF, pas de régularisation »
Sa déclaration étant intervenue au pire moment mardi soir, quelques minutes avant l’annonce de l’arrestation en Suisse du principal suspect du meurtre de la jeune Philippine, le haut responsable tente d’évacuer les accusations de laxisme, alimentées depuis plusieurs jours. par ses adversaires. « Si une personne relevant de l’OQTF a déjà été condamnée pour des infractions graves, elle ne doit pas faire l’objet d’une régularisation »précise-t-elle. Une manière pour Lucie Castets de rester dans le jeu politique après le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon.
Le représentant du nouveau cartel de gauche en a également profité pour critiquer le déroulement de l’interview sur la chaîne d’information en continu. « Sur le plateau, je n’avais pas vraiment le droit de développer une façon de penser qui allait au-delà du binaire « tout ou pas tout » » dit Lucie Castets, qui regrette d’avoir « laissé enfermé dans ce débat ». Avant d’ajouter : «Je voulais avant tout parler de la politique migratoire actuelle. Nous accumulons les lois depuis des années et les résultats ne sont pas satisfaisants.» “C’était le sens de mes propos”.