L’UFC est de retour avec Benoît Saint-Denis comme patron

Au sortir des Jeux Olympiques et Paralympiques, la ferveur autour du sport reste intacte en France et l’Accor Arena sera The Place To Be avec plus de 15 000 spectateurs attendus et des millions de téléspectateurs sur RMC et en pay-per-view pour voir Benoît Saint-Denis à domicile et en gala face au Brésilien Renato Moicano.

On parlait de l’UFC il y a plus de quinze ans. On y a travaillé il y a plus de 10 ans et on l’a espéré il y a presque 5 ans avec la reconnaissance pleine et entière de la discipline qui se structure sous l’égide de la Fédération Française de Boxe.

Pour ce troisième atterrissage sur le sol français, les places sont parties en quelques minutes et les supporters peuvent être fiers d’avoir décroché le sésame pour soutenir le Français Benoît Saint-Denis dans sa quête de victoires sans oublier les autres athlètes comme Taylor Lapilus, Morgan Charrière, Oumar Sy, William Gomis, Nora Cornolle, Kevin Jousset, Fares Ziam ou encore Nassourdine Imanov en co main event. Surnommé le sniper avec un compteur de 18 combats dont sept qu’il a terminé au premier tour

Si on m’avait dit il y a quinze ans, quand j’interrogeais Dana White sur la conquête de la France, qu’on aurait une carte avec autant de noms et de possibles Marseillaises à faire retentir dans l’une des plus belles salles qui soit… Je ne l’aurais pas forcément cru. Et pourtant, nous y sommes. Benoît Saint-Denis en porte-drapeau d’une équipe au complet et prête à enflammer le public.

BSD, au nom de son propre

À même pas 30 ans, celui qui se fait appeler le Dieu de la Guerre a réussi à séduire le public français mais aussi à conquérir le cœur des supporters internationaux avec une philosophie que les amateurs de combat libre apprécient particulièrement : gagner ou périr.

Benoît Saint-Denis, jeune papa, revient en tête d’affiche de l’Accor Arena de Bercy quelques mois seulement après sa défaite dans l’octogone en mars dernier face à Justin Poirier à Miami. Perdre un combat, ce n’est pas perdre la guerre. Déterminé à donner le meilleur de lui-même, il s’est préparé pour être là, chez lui.

Avec un palmarès de 15 combats pour 13 victoires dans l’UFC, le Français reste redouté dans le circuit pour sa capacité à livrer une opposition intense sans se ménager. Aux côtés de son équipe, il poursuit son rêve : donner le meilleur de lui-même et relever les défis les uns après les autres dans un sport qui allie sens du devoir, de l’honneur et du combat.

Des valeurs qu’il porte et partage avec sa famille, notamment son épouse Laura, elle-même sportive engagée, présente à ses côtés dans cette aventure sportive et humaine avec, pour le Français, une envie de revenir aux sources et de rester concentré sur l’essentiel.

Samedi soir, il aura à cœur d’accomplir sa mission et avant lui, d’autres ambassadeurs et soldats du sport viendront donner le meilleur d’eux-mêmes, notamment Nora Cornolle, que l’on a toujours plaisir à revoir en France. Celle qui ne lâche rien, ne lâchera rien et tentera une nouvelle fois de s’imposer devant son public.

Il y a un peu plus d’un an, au même endroit, elle était sortie victorieuse d’un combat spectaculaire face à Joselyne Edwards au cours duquel elle avait réussi à échapper à une soumission. Ce samedi pour l’UFC Fight Night, elle se retrouve face à la Brésilienne Jacqueline Cavalcanti, qu’elle connaît pour l’avoir affrontée en 2021. Nora aura un nouveau défi à relever, emmenant avec elle toutes les jeunes filles qui rêvent d’entrer à leur tour dans l’octogone.

Car oui, il s’agit de business et les chiffres donnent raison à l’UFC qui s’affirme comme le leader du marché du MMA avec des fightcards toujours attendues et suivies et plus de 282 millions de dollars de chiffre d’affaires pour les 4^ème trimestre en 2023, ce qui nous importe aussi c’est la construction de la discipline, sa structuration et l’accompagnement des sportifs en France.

Nous avons tant lutté, chacun à notre humble niveau, pour que la discipline soit pleinement reconnue et ceux qui la pratiquent pris en considération et soutenus jusqu’au plus haut niveau que nous ne pouvons qu’être fiers de l’ambiance qui s’annonce déjà unique, voire historique.

Samedi soir, nos Français devront briller. Soyez assurés qu’ils entreront dans l’arène avec la passion et la détermination qui les animent depuis tant d’années après avoir combattu aux quatre coins du monde devant un public pas toujours facile ni même hostile. Samedi soir, c’est le moment de briller pour les Frenchies. Des carrières faites de conquêtes et d’abnégation qu’il faut encourager. Et valoriser.