Le retour à la maison pourrait être très drôle pour lui. Comme tout va bien culer – un supporter du FC Barcelone – Luis Enrique est un habitué du Camp Nou. Beaucoup moins du charme suranné du stade olympique Lluis-Companys, où se déroulera, mardi 16 avril, à 21 heures, le quart de finale retour de Ligue des Champions entre le Barça et le Paris Saint-Germain (PSG), le Camp Nous sommes actuellement en construction. C’est dans le lieu qui a accueilli les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 que l’Asturien vise un nouvel exploit en Catalogne. Cette fois, c’est dans le camp adverse qu’il va le tenter, après la défaite, mercredi dernier, à l’aller, de son PSG au Parc des Princes (2-3).
Le 8 mars 2017, c’est en tant qu’entraîneur de Barcelone qu’il renverse Paris grâce à une victoire 6-1 au Camp Nou. La « remontada » était née, et Luis Enrique consolidait sa place dans la légende du club catalan. Lui qui y avait toujours cru, malgré l’affront représenté par la gifle reçue à l’aller (0-4).
Une semaine avant le match, il annonce son départ en fin de saison. L’électrochoc avait fonctionné avec ses joueurs, mais les avait blessés culeurs. « Cela nous a beaucoup attristé, car c’était un excellent entraîneur. Avec Johan Cruyff, Pep Guardiola et Xavi, il fait partie des légendes qui ont beaucoup apporté au club en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur.assure Josep Lluis, président de la Penya Blaugrana Creu de Sant Jordi, un groupe de supporters du Barça.
Avant d’être l’entraîneur du retour et du triplé de 2015 – victoires en Liga, Ligue des Champions et Coupe du Roi – Luis Enrique avait gagné le respect et l’affection des supporters barcelonais en tant que joueur puis capitaine du club. Ce n’était pas acquis : à son arrivée en Catalogne en 1996, l’attaquant sortait de cinq saisons passées chez le grand rival, le Real Madrid. “Ce n’est pas facile de venir du Real, mais en deux matchs, il avait déjà mis tous les supporters de Barcelone dans sa poche”se souvient Lluis Monras, président de Penya Anguera.
“Je n’ai jamais eu l’impression d’être madrilène”
Habile communicateur, Luis Enrique s’est rapidement fait adopter pour ses déclarations sur le Real, que le culeurs aimer détester. “Je n’ai jamais eu l’impression d’être madrilène”, assure-t-il, au moment de signer avec les Blaugrana. À son retour comme entraîneur en 2014, l’Asturien en a ajouté une autre couche : « J’ai toujours été fan du Barça. Premier du Sporting (Gijón, son tout premier club professionnel), puis le Barça. »
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Le retour à la maison pourrait être très drôle pour lui. Comme tout va bien culer – un supporter du FC Barcelone – Luis Enrique est un habitué du Camp Nou. Beaucoup moins du charme suranné du stade olympique Lluis-Companys, où se déroulera, mardi 16 avril, à 21 heures, le quart de finale retour de Ligue des Champions entre le Barça et le Paris Saint-Germain (PSG), le Camp Nous sommes actuellement en construction. C’est dans le lieu qui a accueilli les Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 que l’Asturien vise un nouvel exploit en Catalogne. Cette fois, c’est dans le camp adverse qu’il va le tenter, après la défaite, mercredi dernier, à l’aller, de son PSG au Parc des Princes (2-3).
Le 8 mars 2017, c’est en tant qu’entraîneur de Barcelone qu’il renverse Paris grâce à une victoire 6-1 au Camp Nou. La « remontada » était née, et Luis Enrique consolidait sa place dans la légende du club catalan. Lui qui y avait toujours cru, malgré l’affront représenté par la gifle reçue à l’aller (0-4).
Une semaine avant le match, il annonce son départ en fin de saison. L’électrochoc avait fonctionné avec ses joueurs, mais les avait blessés culeurs. « Cela nous a beaucoup attristé, car c’était un excellent entraîneur. Avec Johan Cruyff, Pep Guardiola et Xavi, il fait partie des légendes qui ont beaucoup apporté au club en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur.assure Josep Lluis, président de la Penya Blaugrana Creu de Sant Jordi, un groupe de supporters du Barça.
Avant d’être l’entraîneur du retour et du triplé de 2015 – victoires en Liga, Ligue des Champions et Coupe du Roi – Luis Enrique avait gagné le respect et l’affection des supporters barcelonais en tant que joueur puis capitaine du club. Ce n’était pas acquis : à son arrivée en Catalogne en 1996, l’attaquant sortait de cinq saisons passées chez le grand rival, le Real Madrid. “Ce n’est pas facile de venir du Real, mais en deux matchs, il avait déjà mis tous les supporters de Barcelone dans sa poche”se souvient Lluis Monras, président de Penya Anguera.
“Je n’ai jamais eu l’impression d’être madrilène”
Habile communicateur, Luis Enrique s’est rapidement fait adopter pour ses déclarations sur le Real, que le culeurs aimer détester. “Je n’ai jamais eu l’impression d’être madrilène”, assure-t-il, au moment de signer avec les Blaugrana. À son retour comme entraîneur en 2014, l’Asturien en a ajouté une autre couche : « J’ai toujours été fan du Barça. Premier du Sporting (Gijón, son tout premier club professionnel), puis le Barça. »
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