L’Ukraine au cœur des élections ?

Villes ukrainiennes dévastées. Des Russes qui progressent sur le terrain. Faut-il encourager l’Ukraine à négocier et à quelles conditions ? Pour les Républicains, l’Ukraine négociera quand bon lui semblera. « Ce n’est pas à nous de dire aux Ukrainiens quoi faire, quand négocier. Notre travail consiste à faire en sorte que le pays soit en position de force pour pouvoir négocier quand il le jugera nécessaire », estime François-Xavier Bellamy, patron de LR pour les Européennes. C’est aussi la ligne du camp présidentiel, soutien sans faille à Volodymyr Zelensky. Défendre l’Ukraine contribue à protéger l’Europe, selon les Verts et le Parti socialiste.

Du côté de la Reconquête et du Rassemblement national lui-même, la diplomatie française doit amener les Russes à négocier. « L’agresseur, c’est la Russie et donc c’est la Russie que le continent doit pousser à négocier pour mettre fin à ce conflit », assure Jordan Bardella, président du RN. Mais l’extrême droite pose des conditions. Elle est défavorable à l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, cette alliance militaire qui regroupe des pays d’Europe et d’Amérique du Nord, pour éviter toute escalade avec la Russie.