L’union de la gauche est-elle possible ?

C’est l’heure des retrouvailles, partis, lundi 10 juin à Paris. Les Insoumis sont arrivés au siège des écologistes, afin de tenter de trouver un accord avec les autres partis de gauche. Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, considère qu’il s’agit d’un “responsabilité” trouver “le chemin vers l’union”. Marine Tondelier, la secrétaire générale d’Europe Écologie-Les Verts, compte quant à elle œuvrer à la relance de la “flamme d’espoir”. Des discussions ont également lieu avec les communistes et les socialistes.

Des divergences demeurent toutefois sur le programme commun proposé par LFI, notamment autour du retour à la retraite à 60 ans, de l’annulation du projet d’autoroute A69 ou des sanctions contre Israël. Certains au PS ne veulent plus des Insoumis ou de Jean-Luc Mélenchon, avec qui les relations sont tendues. Pour les socialistes toulousains, en Haute-Garonne, pas le temps de tergiverser. « Tous ceux qui parlent d’une gauche inconciliable doivent changer d’avis et nous devons tous travailler ensemble », estime l’un d’eux. A Villeurbanne (Rhône), les militants d’Insoumis souhaitent également faire table rase des dissensions de ces dernières semaines.