Un plan fixe, un certain goût pour l’architecture symétrique, un sens du détail minutieux, une palette de couleurs travaillées. Les fans de Wes Anderson n’auront pas manqué de remarquer la touche du réalisateur derrière la dernière campagne Montblanc célébrant le centenaire de sa plume emblématique, le Meisterstück (chef-d’œuvre en allemand).
Un court métrage de trois minutes – également disponible en formats plus courts pour les réseaux sociaux, la télévision et le cinéma – dans lequel le cinéaste tient le rôle principal aux côtés de ses deux acolytes de toujours, les acteurs Jason Schwartzman et Rupert Friend.
Le terrain ? Trois aventuriers se retrouvent au milieu d’une tempête de neige, à 4 810 mètres d’altitude, et entrent dans l’observatoire de Montblanc, face à la montagne du même nom. Les décors soignés sont émaillés de pièces de la maison : instruments d’écriture évidemment mais aussi maroquinerie cohabitent avec des éléments purement andersoniens, comme les bretzels et le chocolat chaud.
Une part de risque
Ce n’est pas la première fois que la maison allemande, sous la houlette du groupe Richemont, sollicite les talents du cinéma d’auteur pour raconter ses histoires. En 2011, Wim Wenders parlait de « la beauté d’une seconde » ; en 2020, dans son bureau new-yorkais, Spike Lee racontait comment il avait grandi avec un stylo à la main.
“Le choix de Wes Anderson nous a semblé assez évident”, explique Vincent Montalescot, directeur marketing et merchandising (…) Lire la suite