“Ensemble”, C’est le titre, en français, chargé d’ironie, choisi par Le Manifeste, illustré par une photo d’Emmanuel Macron serrant la main de Marine Le Pen.
Au lendemain des révélations du journal Le monde (Courrier international appartient au Groupe Le Monde) sur “indulgence” du RN contre Michel Barnier lorsque son nom a été évoqué par le chef de l’Etat, le journal d’orientation communiste réagit avec stupeur et colère à la nomination à Matignon, jeudi 5 septembre, de ce « vieux gaulliste ».
« Le gaulliste de droite Michel Barnier est Premier ministre, le monde politique et le monde des affaires sont entre de bonnes mains (et le Medef s’en réjouit) », le titre romain ironise. “C’est une gifle à la gauche, qui a gagné (les législatives de 2024). Le coup de grâce de l’Élysée renverse le résultat du vote et ouvre la porte à l’extrême droite.”“
Le Manifeste ajoute, non sans dédain, que « La bourse a célébré, les valeurs bancaires en particulier ont progressé » après l’annonce de l’Élysée.
« Un mépris total »
Dans son éditorial intitulé « Mépris total du vote de millions d’électeurs », le quotidien insiste : « Au cours de cette cinquantaine de jours chaotiques sans gouvernement, deux faits sont clairement apparus. Le premier est le refus de Macron de mettre en œuvre une quelconque discontinuité avec les politiques néolibérales appliquées depuis sept ans..”
Le deuxième, déplore le journal, est que « Face à la possibilité de voir se mettre en place un programme – même partiellement – en rupture avec sa propre politique, Emmanuel Macron a préféré s’appuyer sur l’extrême droite de Marine Le Pen. »
“Ensemble”, C’est le titre, en français, chargé d’ironie, choisi par Le Manifeste, illustré par une photo d’Emmanuel Macron serrant la main de Marine Le Pen.
Au lendemain des révélations du journal Le monde (Courrier international appartient au Groupe Le Monde) sur “indulgence” du RN contre Michel Barnier lorsque son nom a été évoqué par le chef de l’Etat, le journal d’orientation communiste réagit avec stupeur et colère à la nomination à Matignon, jeudi 5 septembre, de ce « vieux gaulliste ».
« Le gaulliste de droite Michel Barnier est Premier ministre, le monde politique et le monde des affaires sont entre de bonnes mains (et le Medef s’en réjouit) », le titre romain ironise. “C’est une gifle à la gauche, qui a gagné (les législatives de 2024). Le coup de grâce de l’Élysée renverse le résultat du vote et ouvre la porte à l’extrême droite.”“
Le Manifeste ajoute, non sans dédain, que « La bourse a célébré, les valeurs bancaires en particulier ont progressé » après l’annonce de l’Élysée.
« Un mépris total »
Dans son éditorial intitulé « Mépris total du vote de millions d’électeurs », le quotidien insiste : « Au cours de cette cinquantaine de jours chaotiques sans gouvernement, deux faits sont clairement apparus. Le premier est le refus de Macron de mettre en œuvre une quelconque discontinuité avec les politiques néolibérales appliquées depuis sept ans..”
Le deuxième, déplore le journal, est que « Face à la possibilité de voir se mettre en place un programme – même partiellement – en rupture avec sa propre politique, Emmanuel Macron a préféré s’appuyer sur l’extrême droite de Marine Le Pen. »