jeIl ne démissionnera pas. Emmanuel Macron a écarté l’idée d’une démission demandée par le Rassemblement national (RN) en cas de victoire aux prochaines législatives anticipées. « Ce n’est pas le RN qui rédige la Constitution ni l’esprit de celle-ci. Les institutions sont claires, la place du président, quel que soit le résultat, est claire aussi. C’est un immatériel pour moi», a assuré le président de la République dans un entretien à Figaro publié ce mardi 11 juin.
« J’y vais pour gagner », a-t-il insisté dans cet entretien réalisé lundi après-midi, au lendemain de son annonce surprise de dissolution de l’Assemblée nationale. Il justifie son choix « évident » notamment par la défaite de son camp aux européennes. « J’ai entendu les Français. L’heure est à la clarification. La dissolution est le geste le plus clair, le plus radical, le plus fort. Un geste de grande confiance envers les Français. J’ai organisé des élections intérimaires pour clarifier la situation », a-t-il déclaré.
Et à ceux qui jugent qu’il est « fou » de provoquer un tel séisme politique, Emmanuel Macron rétorque : « Non, pas du tout. Je ne pense qu’à la France. C’était la bonne décision, dans l’intérêt du pays. Et je dis aux Français, n’ayez pas peur, allez voter. »
Prêt à débattre avec Marine Le Pen
Le chef de l’Etat s’est également dit prêt à débattre avec Marine Le Pen, la chef de file des députés d’extrême droite au sein de l’Assemblée nationale dissoute. « Je suis prêt à (…) Lire la suite