Trois mots qui ont fait leur effet. Interrogé lundi 13 mai par l’agence Bloomberg, à l’occasion du sommet « Choose France », Emmanuel Macron a plaidé pour une consolidation bancaire en Europe, indispensable à ses yeux pour faire avancer le projet d’union européenne des marchés de capitaux que Paris, avec d’autres pays membres. de l’Union, tente depuis plusieurs semaines de se relancer.
Interrogé d’abord sur l’éventualité que BNP Paribas, la première banque française, rachète une banque espagnole ou allemande, puis sur l’éventualité d’un rachat de la Société Générale par l’espagnol Santander, M. Macron a répondu que cette dernière hypothèse “une partie du marché”ajoutant que ” agir en tant qu’Européens signifie que nous avons besoin d’une consolidation en tant qu’Européens. Puis il a déclaré que « Oui bien sûr “les fusions transfrontalières pourraient avoir lieu dans les deux sens.
Il n’en fallait pas plus pour que l’action Société Générale gagne 4% mardi matin à la Bourse de Paris, soit la meilleure performance de l’indice CAC 40. La banque au logo rouge et noir est en effet considérée depuis des années déjà comme un candidat possible à un rachat, en raison notamment d’une valorisation inférieure à celle de nombreux autres acteurs du secteur en Europe, de l’ordre de 0,4 fois la valeur comptable. de ses actifs, alors que ce ratio est de 0,7 pour l’ensemble des banques françaises, de 1,0 pour le secteur en Europe… et de 2,4 en Amérique du Nord.
Cependant, la consolidation bancaire à l’échelle européenne, encouragée par certains dirigeants politiques de l’Union ainsi que par la Banque centrale européenne (BCE), chargée de superviser le secteur, avance peu : les opérations notables des dernières années ont Des accords ont été conclus entre établissements de même nationalité, la dernière illustration étant l’offre publique d’achat hostile lancée le 9 mai par le groupe espagnol BBVA sur son compatriote Sabadell.
Pourquoi cette difficulté à éliminer les barrières nationales à la consolidation persiste-t-elle ? Le PDG de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, en a donné mardi une raison simple lors de l’assemblée générale de son groupe : les différences entre les pays européens sont telles que les “synergies”, les économies que permet une acquisition. , sont trois fois moins importantes dans l’Union que lorsque l’opération a lieu aux États-Unis. BNP Paribas ne sera donc pas le « chevalier blanc » de Sabadell en Espagne. Et la Société Générale peut encore espérer rester indépendante.
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