« Mad Max », d’un pari fou à une mythique saga post-apocalyptique

George Miller relance l’engrenage « Mad Max » avec le cinquième film de la saga. Le film permet au réalisateur australien de revenir sur la Croisette. Retour sur l’histoire de la légendaire épopée sang et métal du réalisateur australien avant de prendre la route.

France Télévisions – Culture Edito

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Il était une fois George Miller. Avant de devenir le réalisateur de la saga post-apocalyptique qu’on ne présente plus, il a débuté sa carrière comme médecin. A FIN de la 19 années70 ans, il était docteur urgentiste Dans un petit ville de Queensland. Il s’en occupe LE accideprovenant de route.

Dannées UN pays comme L’Australie, où l’on vénère l’automobile, c’est un véritable sport national. En plus de son travail de médecin, Miller Est aussi cinéphile.

Georges Miller a dépensé son des économies pour financer et film Mad Max. Il sortira le film en 1979. Le pitch ? UN rodeo sauvage Prendre place sur LE autoroutes de banlieue de Melbourne. UN d’abord obturateur brutal Et nihiliste OMS révèle votre atout le plus fort : Mel Gibson.

Il apparaît à l’écran Dans LE rôle de Max Rockatansky, UN policier amoureux de vengeance Et veuf. L’ombre de Max continuera de planer sur le cinéma d’action pendant des années. Le reste appartient à l’histoire.

La machine de George Miller est lancée. Trois ans après son premier opus, il est attendu au coin de la rue. Avec la suite, Mad Max : le défi, sorti en 1982, est peut-être son opus magnum. Cette œuvre influencera le cinéma de science-fiction de la fin du XXe siècle.

Dans le monde George Miller, un bidon d’essence est au centre de tueries et des guerriers motorisés vêtus de cuir s’entretuent dans un désert à perte de vue.

La mise en scène de Miller prend de l’ampleur. Parmi les admirateurs de la saga, le réalisateur James Cameron. « Quand j’ai vu Mad Max 2 : le défi, Je pensais que Miller avait lu dans mes pensées. » confie le directeur deAvatar À Figaro avril dernier. « J’ai dit à mon voisin de chambre que je ne connaissais pas : C’est génial ! J’étais accro aux voitures, je faisais même des courses de rue. J’ai écrasé beaucoup de voitures ! On retrouve cette adrénaline dans Terminateur ».Ainsi, George Miller confirme son statut de pionnier de l’âge d’or du cinéma australien.

L’épisode mal-aimé de la saga est sorti en 1985. La civilisation est toujours au bord de l’extinction après une guerre nucléaire mais, cette fois, Mel Gibson a les cheveux longs. Tina Turner, grande icône de la chanson rock, joue le rôle d’Entity, figure emblématique de la ville de Bartertown, alimentée au méthane.

Beaucoup de choses sont critiquées pour ce troisième volet : par exemple, le fait que Max se calme, prend une passion soudaine pour la défense des opprimés pour mettre de côté un peu de l’énergie et de la violence de Mad Max pour tomber dans une fiction édulcorée. dépourvu de cette rage et de cette folie propre aux protagonistes proposés dans les deux précédents opus de George Miller.

Les duels à mort sous le « Thunderdome » n’ont pas l’adrénaline des courses-poursuites des deux premiers films. Le film ambitionne d’offrir une nouvelle facette du monde post-apocalyptique, plus proche du blockbuster familial, dans lequel les personnages secondaires prennent de l’importance.

On s’éloigne des voitures meurtrières et des routes bruyantes pour chercher à comprendre le fonctionnement d’un monde qui se reconstruit après des années d’anarchie.

Les trois Mad Max se suivent, mais ne se ressemblent pas. Trente ans après sa dernière apparition à l’écran, Mad Max est de retour. Sans Mel Gibson. Mad Max : Fury Road, sorti en 2015, est présenté en ouverture du Festival de Cannes et remportera au passage six Oscars. Si, pour Scorsese, le cinéma est une réflexion sur le monde d’aujourd’hui, pour Miller, ce sont des camions-citernes qui roulent à toute vitesse. Le réalisateur, alors âgé de 70 ans, renoue avec Mad Max : La route de la fureur. La course-poursuite reste la figure de style préférée du réalisateur.

Mouvement, action, vitesse. Dans ce film, c’est après l’eau que tout le monde court, et non plus le pétrole. Au total, 150 millions de dollars ont été consacrés à la production de ce film et ont permis au réalisateur de s’offrir les jouets de ses rêves. Véhicules personnalisés avec de nombreux accessoires (bâtons, lance-flammes, guitare électrique, etc.). Des combats spectaculairement mis en scène sont là. Mad Max, interprété ici par Tom Hardy, joue principalement le rôle de faire-valoir. Charlize Theron est au volant de ce film. Elle joue le rôle de Furiosa, une amazone au crâne rasé et amputée d’un bras.

On le saura mercredi 15 mai, jour de la première mondiale à Cannes de Furiosa avant sa sortie en salles le 22 mai, si George Miller a encore de l’essence dans le moteur ou s’il est temps d’éteindre le moteur. Le réalisateur raconte l’histoire de la jeunesse de son héroïne manchot, interprétée par Anya Taylor-Joy (connue pour ses nombreux rôles dont celui dans la série Netflix Le jeu de la reine), alors qu’elle avait encore ses deux bras et déjà assoiffée de vengeance. Tout sauf une promenade dans le parc à la vue des premières images.