Une croissance modeste mais solide. Dans ses dernières prévisions, publiées mardi 16 avril, le Fonds monétaire international (FMI) anticipe une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial de 3,2% en 2024, en légère hausse par rapport à ses précédentes estimations de janvier (+0,1 pour cent). point) et octobre 2023 (+ 0,3 point de pourcentage).
Ainsi, l’économie mondiale devrait connaître une croissance identique à celle de 2023, tout en démontrant, note l’institution de Washington, une « une résilience surprenante » face aux nombreux chocs qui secouent la planète, comme la guerre d’invasion russe en Ukraine, l’accentuation des tensions géopolitiques ou la hausse des taux d’intérêt qui pèse sur l’activité.
Les incertitudes se sont accrues après la première attaque directe menée par l’Iran contre Israël, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril. L’économiste en chef du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, a prévenu mardi que la crise au Moyen-Orient accroît le risque de une perturbation des prix de l’énergie, qui pourrait retarder la baisse de l’inflation, tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour en déterminer les conséquences. Après un léger repli lundi, les prix du pétrole restaient stables mardi à la mi-journée : le prix du baril de Brent de la mer du Nord évoluait légèrement sous le seuil des 90 dollars (85 euros).
Avec la multiplication des crises, qu’elles soient sanitaires, liées au réchauffement climatique, ou géopolitiques, le FMI invite les Etats à se donner des marges de manœuvre budgétaires pour mieux y faire face. Or leurs déficits se sont creusés d’abord en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, puis en 2023, pour lutter contre l’inflation.
« Dans un monde où les chocs d’offre sont de plus en plus fréquents et les besoins financiers augmentent pour garantir des filets de sécurité, répondre aux défis de l’adaptation climatique, de la transformation numérique, de la sécurité énergétique et de la défense, (consolidation budgétaire) devrait devenir une priorité », écrit M. Gourinchas, en préambule des prévisions du FMI.
Ces déficits qui alourdissent le fardeau de la dette coûtent cher aux Etats, d’autant que la hausse des taux d’intérêt vise à freiner l’inflation. Selon l’institution de Washington, la politique de rééquilibrage budgétaire est désormais possible, maintenant que la bataille contre la hausse des prix est en passe d’être gagnée, du moins dans les économies développées. L’inflation y est tombée à 2,3% au dernier trimestre 2023, soit le niveau d’avant la crise sanitaire, après avoir atteint le pic de 9,5% un an plus tôt. Et ce, pendant que « L’économie a enregistré une croissance régulière, défiant les avertissements de stagflation et de récession mondiale »note le FMI.
Il vous reste 54,98% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.
L'entraîneur de Brest, Eric Roy, savoure la victoire 2-1 de son équipe face au Stumr Graz mercredi lors du premier…
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé sur X qu'elle était arrivée ce vendredi à…
Après la rencontre entre Michel Barnier et Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement doit être présenté « avant dimanche ». Publié…
La mobilité devient un véritable enjeu de société. Une enquête qui vient d'être publiée montre que de plus en plus…
Après la mort d'un proche du rappeur SCH dans un règlement de comptes il y a trois semaines, franceinfo a…
HHarvey Weinstein a été inculpé par un grand jury de New York pour « avoir agressé sexuellement une femme dans…