Pour tenter d’atteindre son objectif, l’association, ainsi qu’une quinzaine d’autres groupes de défense des consommateurs, recourent pour la première fois à la législation sur les services numériques.
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Il faut de l’énergie pour s’attaquer à Temu, le phénomène chinois, inconnu des Français il y a un an et déjà septième des sites commerciaux les plus visités en France.
L’application la plus téléchargée aux Etats-Unis est présente dans une soixantaine de pays. Mode, produits high-tech, meubles, outils, des milliers de références à des prix défiant toute concurrence, parfois en dessous de l’euro. Le géant séduit les consommateurs malgré une mauvaise réputation : travail forcé et sous-payé mais aussi produits ne respectant pas les normes de sécurité ou environnementales.
Ainsi l’association de consommateurs UFC-Que Choisir ainsi qu’une quinzaine d’autres associations européennes ont porté plainte auprès de l’Arcom, le gendarme du numérique, en s’appuyant sur le nouveau règlement européen du e-commerce, la Loi sur les services numériques (DSA) dont le but est de réduire la diffusion des contenus. contenus illégaux et à établir plus de transparence entre les plateformes en ligne et leurs utilisateurs. L’UFC-Que Choisir estime que Temu ne fournit pas suffisamment d’informations sur les vendeurs sur sa plateforme et ne protège pas notamment les consommateurs mineurs. L’application est également accusée de créer un sentiment d’urgence et de rareté pour encourager les ventes.
En France, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’intéresse également beaucoup à Temu. Il faudra probablement du temps pour voir les premiers résultats.
