Que signifie la nomination de Stéphane Séjourné au poste de commissaire européen à la stratégie industrielle, le 17 septembre ? Un succès pour l’Élysée, soucieux de s’assurer un portefeuille clé à Bruxelles ? Ou, au contraire, le signe de l’échec des négociations entre Emmanuel Macron et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui aurait traité la France de « petit pays » ?
Les avis divergent. Mais une chose est sûre. La démission spectaculaire du commissaire français sortant, Thierry Breton, lundi 16 septembre, a fait couler beaucoup d’encre dans la presse européenne. Ce changement de dernière minute décidé à l’Élysée continue également d’alimenter les commentaires aujourd’hui.
L’usure de l’influence française
Le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, après un mandat de seulement huit mois au Quai d’Orsay, héritera du titre de « vice-président exécutif chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle ». Il sera chargé de la relance de l’industrie européenne, l’une des grandes priorités des prochaines années. Mais, nuance Politiqueil faudra voir ses attributions concrètes pour pouvoir estimer le domaine de compétence derrière le titre ronflant, et qui donnera les ordres aux puissantes directions générales de Bruxelles.
De plus, comme le soulignent de nombreux titres, il est indéniable que sa nomination est le résultat d’un tour de force de la part du président de la Commission, l’Allemagne.
Que signifie la nomination de Stéphane Séjourné au poste de commissaire européen à la stratégie industrielle, le 17 septembre ? Un succès pour l’Élysée, soucieux de s’assurer un portefeuille clé à Bruxelles ? Ou, au contraire, le signe de l’échec des négociations entre Emmanuel Macron et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui aurait traité la France de « petit pays » ?
Les avis divergent. Mais une chose est sûre. La démission spectaculaire du commissaire français sortant, Thierry Breton, lundi 16 septembre, a fait couler beaucoup d’encre dans la presse européenne. Ce changement de dernière minute décidé à l’Élysée continue également d’alimenter les commentaires aujourd’hui.
L’usure de l’influence française
Le ministre des Affaires étrangères démissionnaire, après un mandat de seulement huit mois au Quai d’Orsay, héritera du titre de « vice-président exécutif chargé de la prospérité et de la stratégie industrielle ». Il sera chargé de la relance de l’industrie européenne, l’une des grandes priorités des prochaines années. Mais, nuance Politiqueil faudra voir ses attributions concrètes pour pouvoir estimer le domaine de compétence derrière le titre ronflant, et qui donnera les ordres aux puissantes directions générales de Bruxelles.
De plus, comme le soulignent de nombreux titres, il est indéniable que sa nomination est le résultat d’un tour de force de la part du président de la Commission, l’Allemagne.