Marginalisé, Macron se replie sur ses « zones réservées »

C’est la formule maintes et maintes fois répétée à l’Élysée pour signifier qu’Emmanuel Macron prend désormais ses distances avec la conduite des affaires nationales : “ Le président préside. » Il déjeune également, comme mardi, juste avant la déclaration de politique générale de Michel Barnier, avec une dizaine de députés de son camp. Parmi les présents : des membres de l’aile gauche de la macronie, comme Stella Dupont et Ludovic Mendes, l’ancien secrétaire d’État Hervé Berville, la Nordiste Violette Spillebout ou encore les élues des Français de l’étranger Éléonore Caroit et Caroline Yadan.

Cela fait plusieurs fois, depuis sa défaite aux législatives de juillet, que le chef de l’État reçoit par petits groupes des élus de son camp, pour tenter de reconstruire un lien mis à mal par la dissolution. Il a également répété à ses invités qu’il n’entendait pas se dissoudre à nouveau l’année prochaine, même si la Constitution l’autorisera dès l’été.