En déplacement à Bergères, dans l’Aube ce jeudi 9 mai, Marine Le Pen a fustigé le « déplorable » bilan européen de la macronie. Alors que le Premier ministre Gabriel Attal est en Bretagne et qu’une vingtaine de membres du gouvernement sont déployés aux quatre coins de la France en campagne pour les élections européennes, Marine Le Pen affirme n’avoir « peur de rien et encore moins, une fois de plus ». macronie”.
“La macronie semble se disperser partout mais sans jamais parler de l’Europe”, a déclaré le chef des députés du Rassemblement national au micro de plusieurs médias, dont BFMTV.
“Ils ne veulent pas parler de l’Europe. Ils parlent de tout, ils créent des polémiques qui sont des polémiques dérisoires, ils se concentrent sur des sujets qui n’ont absolument rien à voir avec l’Europe, comme si justement ils avaient beaucoup de mal, et je comprends eux, pour défendre leur bilan européen », a-t-elle ajouté.
La majorité appelle à une « mobilisation générale »
Le Rassemblement national veut néanmoins faire des élections européennes du 9 juin un référendum national. La tête de liste RN et président du parti, Jordan Bardella, a assuré à plusieurs reprises qu’il demanderait la dissolution de l’Assemblée nationale en cas de victoire de sa liste aux élections européennes.
Tandis que le RN devance largement la liste Renaissance (majorité présidentielle) dans les sondages. “L’Europe est partout dans nos vies”, a plaidé jeudi Gabriel Attal, alignant dans le Télégramme les détails sur les financements européens bénéficiant aux Bretons (équipements numériques dans les écoles, les Ephad, les entreprises, etc.).
De son côté, la tête de liste Renaissance, Valérie Hayer, qui a annoncé la “mobilisation générale” mardi lors d’une réunion à la Mutualité, se rend à Bordeaux jeudi, avec le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave, puis en Corse vendredi. et samedi. “Il nous reste un mois pour dire aux Français qu’il y a des élections le 9 juin”, a-t-elle expliqué jeudi sur TF1, estimant que la campagne était “à un tournant” et pointant le “risque” de “donner les clés du le camion à l’extrême droite » à Strasbourg.
Article original publié sur BFMTV.com