Dans une interview avec Parisien, Le chef de file des députés RN affirme que l’équipe en cours de constitution n’est pas “un gouvernement de cohabitation”, mais de “compatibilité macroniste”.
Son avertissement est un premier avertissement. Face à Michel Barnier, qui n’a toujours pas finalisé la composition du gouvernement, deux semaines après le long processus de sa nomination, Marine Le Pen hausse le ton dans une interview à parisien publié mercredi. Si le chef des députés RN reconnaît que la formation d’une équipe “autour d’un premier ministre issu de la force politique (Les Républicains, NDLR) “plus ou moins le plus faible de l’Assemblée n’attire pas les foules”et que le « La façon dont les LR se vantent ne doit pas faciliter la tâche à Michel Barnier »elle met son veto à certains profils “candidats ministériels».
Se classant au sommet de ses critères « Traiter correctement les électeurs du RN »et les groupes parlementaires « d’une manière courtoise et républicaine »elle refuse de nommer le ministre de la Justice démissionnaire, Éric Dupond-Moretti. Qui « fait un doigt d’honneur à l’opposition et insulte copieusement tous ceux qui ont le malheur de ne pas être d’accord avec lui ». Le même rejet a été fait au président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qu’elle avait déjà repoussé quand Emmanuel Macron peinait à trouver un successeur à Gabriel Attal. Sa possible nomination avait été perçue comme une provocation par le RN, Marine Le Pen ayant un lourd passé politique chez les Picards.
« D’énormes problèmes… »
Dans le cas où l’une de ces deux personnalités entrerait au gouvernement, « Cela nous causerait d’énormes problèmes… »« Je ne suis pas sûr que le Rassemblement national soit un organe de décision, mais je suis sûr que ce sera un organe de décision, mais je ne suis pas sûr que le Rassemblement national sera … et je suis sûr que ce sera un organe de décision, et je suis sûr que ce sera un organe de décision, et je suis sûr que
Alors que l’Élysée présente sa nouvelle relation avec Matignon comme une « exiger la coexistence »l’ancien candidat à la présidentielle estime que le futur gouvernement n’est pas « de cohabitation ». Mais « de la compatibilité macroniste ». D’autant plus que le député du Pas-de-Calais n’est pas “dupé par rien” concernant la droite. Bien qu’elle préfère juger le gouvernement sur la base des faits, Marine Le Pen “n’oublie pas” que « La moitié des députés LR ont été élus grâce à l’absence d’un candidat macroniste au premier tour des législatives ». Et que les LR refusent de censurer Emmanuel Macron depuis 2017, même « quand le sérieux budgétaire était en question ».