Publié
Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 minutes
C’est l’image du jour : Marine Le Pen au tribunal, sur le banc des accusés. Elle est jugée avec 24 autres anciens députés européens, collaborateurs et responsables du FN devenu RN. Le procès des emplois fictifs du Parlement européen s’est ouvert lundi 30 septembre.
Lundi 30 septembre marque le premier jour du procès de Marine Le Pen et de 24 autres membres ou ex-membres de son parti. “J’aborde ce procès avec beaucoup de sérénité, nous avons beaucoup d’arguments à développer pour défendre ce qui m’apparaît être la liberté parlementaire.”, déclare Marine Le Pen.
La justice accuse le Front national (aujourd’hui Rassemblement national) d’avoir organisé entre 2004 et 2016 un système de détournement d’argent du Parlement européen. Le montant du préjudice s’élève à au moins trois millions d’euros, dont un tiers a été remboursé. Cet argent, destiné aux parlementaires, aurait financé l’emploi d’assistants parlementaires dédiés à d’autres missions.
Aujourd’hui, à l’audience, certains prévenus affirment que ces emplois n’étaient pas fictifs : “Tous nos assistants travaillaient, ils travaillaient pour notre formation politique.”, explique un proche de Marine Le Pen. Elle risque elle-même 10 ans de prison et un million d’euros d’amende ainsi que 10 ans d’inéligibilité. Cela pourrait-il gêner sa candidature à l’élection présidentielle de 2027 ? Pas sûr, car seule une condamnation avec exécution immédiate pourrait l’en empêcher, une décision rarement prise par la justice.
Regardez l’intégralité rapport dans la vidéo ci-dessus