L’auteure est récompensée pour ce livre 25 ans après avoir remporté le Prix Femina pour « Anchise »
Publié
Temps de lecture : 1 min
Maryline Desbiolles a remporté mercredi 3 septembre le prix littéraire du journal Le monde avec L’agrafeun roman sur la guerre d’Algérie et le racisme, publié par Sabine Wespieser. Le jury, composé de 12 journalistes du quotidien, a couronné une auteure de 65 ans qui a derrière elle une longue œuvre et qui avait remporté le Prix Femina en 1999 (c’était pour Anchise).
« Maryline Desbiolles livre avec beaucoup de grâce la quête d’émancipation d’une petite-fille de harkis réfugiée en France en 1962 après la guerre d’Algérie », a déclaré le jury dans un communiqué. Cette jeune femme va être mordue par un chien dont le propriétaire lui dit qu’il « je n’aime pas les Arabes ».
« Je suis heureux que ce prix ait été décerné à ce livre, à ce moment précis de ma carrière »déclaré vainqueur lors de la présentation à Paris. « Je ne crois pas à la vertu consolatrice de la littérature, mais je crois qu’elle peut nous tirer par l’épaule, auteurs, lecteurs, de l’abîme. »Elle a ajouté qu’il s’agit de la 12e édition de ce prix qui a déjà couronné des auteurs comme Emmanuel Carrère, Alice Zeniter, Ivan Jablonka ou Neige Sinno.
L’auteure est récompensée pour ce livre 25 ans après avoir remporté le Prix Femina pour « Anchise »
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Maryline Desbiolles a remporté mercredi 3 septembre le prix littéraire du journal Le monde avec L’agrafeun roman sur la guerre d’Algérie et le racisme, publié par Sabine Wespieser. Le jury, composé de 12 journalistes du quotidien, a couronné une auteure de 65 ans qui a derrière elle une longue œuvre et qui avait remporté le Prix Femina en 1999 (c’était pour Anchise).
« Maryline Desbiolles livre avec beaucoup de grâce la quête d’émancipation d’une petite-fille de harkis réfugiée en France en 1962 après la guerre d’Algérie », a déclaré le jury dans un communiqué. Cette jeune femme va être mordue par un chien dont le propriétaire lui dit qu’il « je n’aime pas les Arabes ».
« Je suis heureux que ce prix ait été décerné à ce livre, à ce moment précis de ma carrière »déclaré vainqueur lors de la présentation à Paris. « Je ne crois pas à la vertu consolatrice de la littérature, mais je crois qu’elle peut nous tirer par l’épaule, auteurs, lecteurs, de l’abîme. »Elle a ajouté qu’il s’agit de la 12e édition de ce prix qui a déjà couronné des auteurs comme Emmanuel Carrère, Alice Zeniter, Ivan Jablonka ou Neige Sinno.