Mercredi 2 octobre, en direct à 19h Israël, Gaza, Liban : guerre totale, tragédie sans fin

LeLE Le 7 octobre 2023, 1 200 Israéliens ont été tués par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres ont été kidnappés. A ce jour, une centaine d’otages se trouvent toujours à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement israélien d’extrême droite.

Immédiatement après, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a lancé la guerre pour “éradiquer” Hamas à Gaza. Au cours de l’année écoulée, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 ​​kilomètres carrés, avec des taux de frappes sans précédent par rapport à d’autres conflits.

Hôpitaux ciblés, stratégie de famine, déplacements forcés de populations : « Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza »disent ses habitants depuis un an. Selon le ministère palestinien de la Santé, 42 000 habitants de l’enclave ont été tués en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres personnes ont été blessées. D’autres sont morts ou mourront de faim, de maladie ou de manque de soins. « Le taux de mortalité à Gaza est presque inconnu au 21e^e siècle “analysait la chercheuse Amélie Férey cet été sur Mediapart. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.

Alors que Gaza a été détruite humainement et culturellement et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël dirige son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais ont été tués et 100 000 ont fui vers la Syrie.

Benjamin Netanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Sera-t-il un jour tenu responsable devant la justice internationale ? Comment mettre fin à une escalade alors que la négociation semble illusoire et qu’il n’y a jamais eu de cessez-le-feu prolongé ?

Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques au sein d’une société israélienne traumatisée par le 7 octobre, où le sort des Palestiniens ne concerne qu’une minorité de la société ?

Comment mesurer l’actuel « Gazacide », ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza ville, Rafah et Deir el-Balah.

Nos invités :

• Amélie Fereychercheur au Centre d’études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche de défense IFRI, chroniqueur à Mediapart
• Agnès Levalloisvice-président d’iReMMO, coordinateur de Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
• Raphaël Pitti, médecin humanitaire
  
• Rami Abou Jamous, journaliste
• Ibrahim Awad, professeur de français
• Iyad Alastal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
  
• Jonathan Dagherchef du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
• Stéphanie Latte Abdallahhistorien
• Julia Grignonprofesseur de droit humanitaire, directeur scientifique de l’IRSEM
• Nitzan Perelmandoctorante en sociologie politique, directrice
  
• Alon Lee Green Et Rula Daoodco-directeurs de Standing Together
• Sylvaine Bullesociologue
• Sammy Cohenpolitologue
• Martial Manetchercheur en droit international
• Lamia Ziadéartiste

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