mes premiers pas en Nouvelle-Zélande

J’ai fêté mes trente ans en Indonésie avec l’envie de continuer mon voyage. C’est la limite d’âge pour de nombreux PVT (permis vacances-travail, aussi appelé programme vacances-travail ou Visa Vacances-Travail). Ainsi, après avoir passé quinze mois en Australie, j’ai eu envie de répéter cette expérience de travailler et de vivre dans un autre pays. La Nouvelle-Zélande m’a vraiment séduit. J’ai fait une demande, très simple et rapide à faire, qui m’a coûté 450 dollars néo-zélandais (environ 230 euros). J’ai reçu une réponse positive deux jours plus tard, et c’est donc avec mon sac à dos et mon bronzage d’Asie du Sud-Est que j’arrive à Auckland début juillet, en plein hiver.

Une arrivée surprenante à Auckland

C’est sous un ciel bleu et un doux soleil que je quittai l’aéroport en fin de matinée. J’ai pris un bus pour le centre-ville d’Auckland et me suis dirigé vers mon auberge. Cela change de l’Asie du Sud-Est. Ici, on paie le prix fort pour peu de confort. La nuit me coûte 45 dollars et je dors à 10 personnes dans une chambre délabrée. La tentation de me coucher et de dormir jusqu’au lendemain est forte, mais je me force à aller explorer les environs. C’est relativement calme pour l’une des plus grandes villes de Nouvelle-Zélande. Tout est propre, en ordre, je me sens un peu dépaysé après avoir passé un mois en Indonésie dans le bruit et l’euphorie.

Comme chaque nouvel arrivant, j’ai fait une petite liste de toutes les étapes à suivre pour commencer mes vacances-travail en beauté. De nombreux magasins ont déjà fermé leurs portes à 15 heures, alors je me dirige vers les quelques magasins de téléphonie encore ouverts pour me procurer un numéro de téléphone néo-zélandais. J’ai regardé les différentes options et j’ai fini par acheter une carte SIM chez 2degrees, l’un des opérateurs les moins chers du marché. Une cinquantaine de dollars par mois pour 10 gigaoctets de données. Les prix sont élevés, mais je suis conscient que je vis désormais dans l’un des pays les plus chers au monde.

Les premiers pas

Maintenant que j’ai un numéro de téléphone, je peux passer à l’étape suivante : recevoir mon numéro IRD. Il s’agit du numéro fiscal néo-zélandais, qui me permettra de travailler sur le territoire pendant la durée de mon permis vacances-travail. J’ai dû fournir mon passeport, une adresse néo-zélandaise et mon numéro fiscal français pour l’obtenir. Le processus est relativement simple. J’ai utilisé des tutoriels en ligne pour m’aider à le compléter. Il ne me reste plus qu’à ouvrir un compte bancaire pour être enfin prêt.

Je me lève tôt le lendemain matin pour faire le tour des banques et je finis par choisir Kiwibank : elle est plus accessible aux actifs et ne nécessite pas trop de documents. Après avoir imprimé sur place une copie de mon passeport, mon visa et un justificatif de domicile, je peux ouvrir mon compte bancaire néo-zélandais. Au bout de vingt minutes, c’est fait. Je reçois une carte temporaire pour effectuer mes premiers achats et retraits en attendant ma carte bancaire qui arrivera quelques jours plus tard. Maintenant que toutes les démarches administratives sont accomplies, je peux commencer à faire un peu de tourisme.

Derniers jours dans la capitale

Je reste encore trois jours à Auckland avant de prendre un bus pour Pure Turoa pour commencer à y travailler pendant la saison de ski. Je n’avais pas un énorme béguin pour Auckland. Il n’y a pas grand chose à faire culturellement parlant, à part le Auckland War Memorial Museum, que j’ai trouvé sympa. Pour être honnête, il faisait tellement beau que j’ai préféré rester dehors malgré les températures basses. J’ai longuement marché autour du port, admirant les luxueux bateaux et yachts, me suis délibérément perdu dans différents quartiers, et écumé les quelques galeries d’art et brocantes sur mon parcours. J’ai particulièrement apprécié me promener autour de Maungawhau (Mont Eden), ce sommet volcanique qui offre une vue panoramique sur la ville d’Auckland. L’endroit idéal pour admirer le coucher du soleil. J’avais aussi envie de goûter à la vie nocturne de cette grande ville avant de la quitter pour la montagne. Je suis donc allée boire des bières locales et danser dans un pub sur le port avec quelques voyageurs rencontrés dans mon auberge de jeunesse. Un PVT qui démarre donc plutôt bien avec toujours cette envie d’en découvrir davantage sur le pays et ses habitants dans les mois à venir.