L’antiféminisme existe depuis aussi longtemps que le féminisme. Autrefois, les femmes descendaient dans la rue pour défendre leurs droits et ceux qui ne s’intéressaient pas à la question feraient semblant de ne pas s’en préoccuper (qui se soucie de l’égalité des droits, n’est-ce pas ?). Aujourd’hui, il y a les réseaux sociaux, et il est impossible de les ignorer.
Ces derniers jours, nous avons été nombreux à partager des contenus sur l’athlète olympique ougandaise Rebecca Cheptegei, 33 ans, aspergée d’essence et brûlée vive par son ex-partenaire. Dans leurs commentaires, certains protestent à juste titre contre le fait que beaucoup n’appellent pas les choses par leur nom : cette tragédie n’est pas un crime domestique, ce n’est pas une attaque ou un assassinat, non, c’est un féminicide. Un homme a tué une femme parce qu’elle était une femme.
Et puis, de l’autre côté, il y a l’autre camp – qui n’hésite pas à s’exprimer : des hommes qui se sentent agressés lorsque des voix s’élèvent pour dénoncer un féminicide.
Discréditer les femmes
Les hommes qui répondent : « Oui, mais tous les hommes ne font pas ça ! » Ou « À quoi bon ergoter pour savoir s’il s’agit d’un féminicide ? Vous ne devez vraiment pas avoir d’empathie… » Avec ce genre de réaction, ils cherchent à discréditer les femmes qui veulent que cet acte soit qualifié de « féminicide ». Leur stratégie n’est pas nouvelle mais elle est vaine. Ce que ces hommes ne veulent pas comprendre, c’est que certaines choses ne s’excluent pas mutuellement : on peut se faire tuer, …
L’antiféminisme existe depuis aussi longtemps que le féminisme. Autrefois, les femmes descendaient dans la rue pour défendre leurs droits et ceux qui ne s’intéressaient pas à la question feraient semblant de ne pas s’en préoccuper (qui se soucie de l’égalité des droits, n’est-ce pas ?). Aujourd’hui, il y a les réseaux sociaux, et il est impossible de les ignorer.
Ces derniers jours, nous avons été nombreux à partager des contenus sur l’athlète olympique ougandaise Rebecca Cheptegei, 33 ans, aspergée d’essence et brûlée vive par son ex-partenaire. Dans leurs commentaires, certains protestent à juste titre contre le fait que beaucoup n’appellent pas les choses par leur nom : cette tragédie n’est pas un crime domestique, ce n’est pas une attaque ou un assassinat, non, c’est un féminicide. Un homme a tué une femme parce qu’elle était une femme.
Et puis, de l’autre côté, il y a l’autre camp – qui n’hésite pas à s’exprimer : des hommes qui se sentent agressés lorsque des voix s’élèvent pour dénoncer un féminicide.
Discréditer les femmes
Les hommes qui répondent : « Oui, mais tous les hommes ne font pas ça ! » Ou « À quoi bon ergoter pour savoir s’il s’agit d’un féminicide ? Vous ne devez vraiment pas avoir d’empathie… » Avec ce genre de réaction, ils cherchent à discréditer les femmes qui veulent que cet acte soit qualifié de « féminicide ». Leur stratégie n’est pas nouvelle mais elle est vaine. Ce que ces hommes ne veulent pas comprendre, c’est que certaines choses ne s’excluent pas mutuellement : on peut se faire tuer, …