VVendredi soir, au lendemain de la passation de pouvoir, Michel Barnier ne compte plus les messages de félicitations et les rafales de compliments, dont plusieurs SMS de Nicolas Sarkozy, qui veut peser sur le remaniement à venir. Son discours sur le perron de Matignon, où il a dit au revoir à Gabriel Attal et s’est présenté aux Français, a plutôt été bien accueilli. Les commentaires sont flatteurs ou, du moins, pas hostiles. Son plaidoyer pour la « les gens d’en bas » a certainement exaspéré la gauche, où les plus attentifs y ont vu une critique polie mais bien sentie d’Emmanuel Macron, au même titre que son distique sur le dialogue, l’importance des corps intermédiaires et des élus.
« Ah, tu es surpris que j’aille bien, n’est-ce pas ? » il dit à un interlocuteur qui…