“Il n’y a aucune ambiguïté”, a-t-il assuré. Le Premier ministre Michel Barnier a affirmé qu’il serait “à l’écoute de tout le monde” et qu’il souhaitait incarner “l’espoir” pour la France, dans un entretien au JDD paru dans l’édition de ce dimanche 8 septembre, et de ce samedi dans sa version numérique.
« Je viens d’en bas, il n’y a pas d’ambiguïté », a-t-il répété à trois reprises devant les journalistes, quelques heures après avoir prononcé une petite phrase qui a surpris l’opposition lors de la passation de pouvoir entre lui et Gabriel Attal, le jeudi 5 septembre.
« Il va falloir que ça bouge ! »
Lors de son discours, le nouveau chef du gouvernement avait appelé au “respect” des idées et des solutions apportées par “les gens d’en bas”. Une déclaration qui avait été huée et jugée “méprisante”, notamment par la gauche.
Dans cette nouvelle interview, le ton est différent et le Premier ministre répète la formule « je suis d’en bas ». « J’écouterai tout le monde. Ces gens ont des idées et en ont marre que ça vienne d’en haut », déclare-t-il.
“Il faudra que ça bouge !” promet aussi Michel Barnier, qui aborde cette mission avec “le calme des vieilles troupes”, même s’il reconnaît que le chemin est escarpé : “C’est le moment où tous ceux qui veulent que la France avance doivent retrousser leurs manches”.
“Il n’y a pas d’étape où je n’aie appris quelque chose (…) Aujourd’hui, je m’occupe de servir. Après, on verra”…, poursuit-il, souhaitant “élever l’horizon, individuellement pour chacun, collectivement pour la France”.
Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier a été critiqué samedi par la gauche, qui a appelé à manifester dans des dizaines de villes pour dénoncer “un coup de force”, et par le Rassemblement national, qui a indiqué placer le nouveau Premier ministre “sous surveillance”.
Article original publié sur BFMTV.com