C’est un « Un défi colossal » qui attend Michel Barnier, « compte tenu de la situation très délicate des finances publiques françaises » et le fait qu’il doive gouverner sans majorité claire à l’Assemblée, analyse le quotidien catalan L’Avant-garde.
La presse européenne estime cependant que le nouveau Premier ministre, nommé jeudi 5 septembre par Emmanuel Macron, dispose de certains atouts pour réussir : « Fort d’une solide expérience politique en France et à l’international, Michel Barnier est connu comme un bon médiateur, comme en témoigne sa visite dans la capitale de l’Europe pour le Brexit. »souligne Le soir. « Une qualité qui lui servira certainement à diriger le nouveau gouvernement et à éviter les motions de censure à l’Assemblée nationale. »
Jeudi, Michel Barnier a promis « changements et ruptures » lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre a affiché sa volonté de « plus d’action que de paroles » et de « dis la vérité » surtout sur « dette financière et écologique »Il a également dit qu’il voulait « trouver des solutions qui fonctionnent avec tous ceux qui, de bonne volonté, veulent résoudre les nombreuses et profondes difficultés du pays ».
Pour y parvenir, il a estimé qu’il « Il faudra beaucoup d’écoute » Et « le respect de toutes les forces politiques représentées » au Parlement, sans exclure le Rassemblement national qui détient les clés d’une éventuelle censure de son gouvernement.
« La personnalité de Michel Barnier semble ouvrir un terrain d’entente entre les élus du parti de Macron et Les Républicains, sa famille politique », note Belgique libre. « Parviendra-t-il cependant à convaincre suffisamment de sociaux-démocrates ou de nationalistes identitaires de ne pas censurer son gouvernement ? »demande le quotidien belge. « Les divisions apparaissent dangereuses. L’ancien ministre et commissaire européen devra réussir là où le président Emmanuel Macron et ses Premiers ministres Élisabeth Borne et Gabriel Attal ont échoué individuellement et collectivement. » Cependant, pour cela « négociateur chevronné »désigné comme « démineur » de la crise politique française, la « affectation » Est « délicat, mais pas impossible », estime le journal.
Barnier « peut espérer agir, ou au moins tenir le coup »
Moins optimiste et beaucoup plus critique envers l’ancien commissaire européen, le journal eurosceptique britannique Le Daily Telegraph juge dont Barnier aura besoin « toutes ses forces pour survivre à sa position dans le monde profondément polarisé de la politique française. » « Plus tôt cette année, il a accusé Mme Le Pen, qui avait appelé à un référendum sur le Frexit, de ne pas avoir tiré les leçons du Brexit. Aujourd’hui, l’élève est devenu le maître, et Mme Le Pen a le pouvoir de décider combien de temps elle restera Premier ministre. »ironise le quotidien conservateur, accusant Michel Barnier de n’avoir jamais cessé de tenter de « pour donner une leçon à la Grande-Bretagne pendant les négociations sur le Brexit ».
« À en juger par les premières réactions politiques, le choix n’est pas mauvais »juge de son côté La Tribune de GenèveSeule la gauche est furieuse et crie «« déni démocratique ». Avec « un RN qui retient ses coups et grâce au soutien des partis centristes et peut-être de quelques voix de gauche, un ministre LR comme Michel Barnier peut espérer agir, ou du moins tenir »analyse le quotidien suisse. Un Européen convaincu, un homme de droite, peu enclin à remettre en cause la réforme des retraites”l’ancien commissaire européen peut également « rassurer le président sur les points essentiels tout en promettant une nouvelle façon de gouverner. »
Mais d’abord, « Il lui reste à former son gouvernement, en accord avec le président. Ce sera le premier test de leur capacité à trouver un accord et un compromis, le nouveau mot à la mode en France. »conclut La Tribune de Genève.
C’est un « Un défi colossal » qui attend Michel Barnier, « compte tenu de la situation très délicate des finances publiques françaises » et le fait qu’il doive gouverner sans majorité claire à l’Assemblée, analyse le quotidien catalan L’Avant-garde.
La presse européenne estime cependant que le nouveau Premier ministre, nommé jeudi 5 septembre par Emmanuel Macron, dispose de certains atouts pour réussir : « Fort d’une solide expérience politique en France et à l’international, Michel Barnier est connu comme un bon médiateur, comme en témoigne sa visite dans la capitale de l’Europe pour le Brexit. »souligne Le soir. « Une qualité qui lui servira certainement à diriger le nouveau gouvernement et à éviter les motions de censure à l’Assemblée nationale. »
Jeudi, Michel Barnier a promis « changements et ruptures » lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre a affiché sa volonté de « plus d’action que de paroles » et de « dis la vérité » surtout sur « dette financière et écologique »Il a également dit qu’il voulait « trouver des solutions qui fonctionnent avec tous ceux qui, de bonne volonté, veulent résoudre les nombreuses et profondes difficultés du pays ».
Pour y parvenir, il a estimé qu’il « Il faudra beaucoup d’écoute » Et « le respect de toutes les forces politiques représentées » au Parlement, sans exclure le Rassemblement national qui détient les clés d’une éventuelle censure de son gouvernement.
« La personnalité de Michel Barnier semble ouvrir un terrain d’entente entre les élus du parti de Macron et Les Républicains, sa famille politique », note Belgique libre. « Parviendra-t-il cependant à convaincre suffisamment de sociaux-démocrates ou de nationalistes identitaires de ne pas censurer son gouvernement ? »demande le quotidien belge. « Les divisions apparaissent dangereuses. L’ancien ministre et commissaire européen devra réussir là où le président Emmanuel Macron et ses Premiers ministres Élisabeth Borne et Gabriel Attal ont échoué individuellement et collectivement. » Cependant, pour cela « négociateur chevronné »désigné comme « démineur » de la crise politique française, la « affectation » Est « délicat, mais pas impossible », estime le journal.
Barnier « peut espérer agir, ou au moins tenir le coup »
Moins optimiste et beaucoup plus critique envers l’ancien commissaire européen, le journal eurosceptique britannique Le Daily Telegraph juge dont Barnier aura besoin « toutes ses forces pour survivre à sa position dans le monde profondément polarisé de la politique française. » « Plus tôt cette année, il a accusé Mme Le Pen, qui avait appelé à un référendum sur le Frexit, de ne pas avoir tiré les leçons du Brexit. Aujourd’hui, l’élève est devenu le maître, et Mme Le Pen a le pouvoir de décider combien de temps elle restera Premier ministre. »ironise le quotidien conservateur, accusant Michel Barnier de n’avoir jamais cessé de tenter de « pour donner une leçon à la Grande-Bretagne pendant les négociations sur le Brexit ».
« À en juger par les premières réactions politiques, le choix n’est pas mauvais »juge de son côté La Tribune de GenèveSeule la gauche est furieuse et crie «« déni démocratique ». Avec « un RN qui retient ses coups et grâce au soutien des partis centristes et peut-être de quelques voix de gauche, un ministre LR comme Michel Barnier peut espérer agir, ou du moins tenir »analyse le quotidien suisse. Un Européen convaincu, un homme de droite, peu enclin à remettre en cause la réforme des retraites”l’ancien commissaire européen peut également « rassurer le président sur les points essentiels tout en promettant une nouvelle façon de gouverner. »
Mais d’abord, « Il lui reste à former son gouvernement, en accord avec le président. Ce sera le premier test de leur capacité à trouver un accord et un compromis, le nouveau mot à la mode en France. »conclut La Tribune de Genève.