LE “pas à pas” plutôt que “le bluff”Sur la question des migrations comme sur tout le reste, Michel Barnier joue la carte de la discrétion, promettant de traiter ce sujet passionnant. “avec rigueur et ténacité”, sIl reste encore quelques années à l’UE pour dévoiler ses cartes. Faut-il un ministère dédié, au risque de rappeler l’époque des polémiques du « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale » créé sous Nicolas Sarkozy après son élection en 2007 ? “Tu verras”L’ancien commissaire européen s’est soustrait à toute audition jeudi 12 septembre, refusant de démentir directement les informations de Franceinfo, révélées trois jours plus tôt.
Tout entier dévoué à sa délicate mission de former un gouvernement capable de résister à une motion de censure, le locataire de Matignon s’efforce d’éviter les sujets de tension politique. “sous surveillance” du Rassemblement national (RN), selon les mots du chef du parti Le Pen, Jordan Bardella, le représentant des Républicains (LR) sait que la question migratoire est, après le sujet budgétaire, en tête de la pile de ses priorités. « Aucune force politique ne peut ignorer ce problème »juge Frédéric Dabi, président de l’institut de sondage Ifop, décrivant une opinion inquiète, dit-il, à l’idée d’un Etat perdant le contrôle des flux migratoires.
Le Premier ministre, qui entend incarner une “éclatement” Avec la ligne d’Emmanuel Macron, accusé de naïveté par le RN, il cherche à imposer son style, alors qu’en Europe, les tabous tombent. L’Allemagne dirigée par une chancelière sociale-démocrate a décidé de rétablir les contrôles aux frontières pour six mois. Outre-Manche, le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, entend s’inspirer de la politique de la dirigeante d’extrême droite, Giorgia Meloni, qui a fait du migrant une victime “désespéré” pouvoirs extérieurs.
La ligne de division de LR
Pour aborder ce sujet, marqueur d’un partage des eaux entre gauche et droite, le locataire de Matignon cherche le ton juste. Mais pour l’instant il se contente de vanter les mérites de la “fermeté” et le“humanisme”un diptyque classique revendiqué par tous les gouvernements. « Il veut des solutions concrètes, s’entourer de professionnels sur ce sujet sensible, pas d’idéologues »on nous le dit rue de Varenne en référence à Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, défenseur d’une « droit sans entraves », à l’origine de la création du Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale. « Il y a des réflexions sur des mesures et des solutions sur ce sujet extrêmement important pour les Français »soutient un conseiller du Premier ministre précisant que « Ce n’est pas un titre auquel les gens s’attendent ».
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LE “pas à pas” plutôt que “le bluff”Sur la question des migrations comme sur tout le reste, Michel Barnier joue la carte de la discrétion, promettant de traiter ce sujet passionnant. “avec rigueur et ténacité”, sIl reste encore quelques années à l’UE pour dévoiler ses cartes. Faut-il un ministère dédié, au risque de rappeler l’époque des polémiques du « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale » créé sous Nicolas Sarkozy après son élection en 2007 ? “Tu verras”L’ancien commissaire européen s’est soustrait à toute audition jeudi 12 septembre, refusant de démentir directement les informations de Franceinfo, révélées trois jours plus tôt.
Tout entier dévoué à sa délicate mission de former un gouvernement capable de résister à une motion de censure, le locataire de Matignon s’efforce d’éviter les sujets de tension politique. “sous surveillance” du Rassemblement national (RN), selon les mots du chef du parti Le Pen, Jordan Bardella, le représentant des Républicains (LR) sait que la question migratoire est, après le sujet budgétaire, en tête de la pile de ses priorités. « Aucune force politique ne peut ignorer ce problème »juge Frédéric Dabi, président de l’institut de sondage Ifop, décrivant une opinion inquiète, dit-il, à l’idée d’un Etat perdant le contrôle des flux migratoires.
Le Premier ministre, qui entend incarner une “éclatement” Avec la ligne d’Emmanuel Macron, accusé de naïveté par le RN, il cherche à imposer son style, alors qu’en Europe, les tabous tombent. L’Allemagne dirigée par une chancelière sociale-démocrate a décidé de rétablir les contrôles aux frontières pour six mois. Outre-Manche, le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, entend s’inspirer de la politique de la dirigeante d’extrême droite, Giorgia Meloni, qui a fait du migrant une victime “désespéré” pouvoirs extérieurs.
La ligne de division de LR
Pour aborder ce sujet, marqueur d’un partage des eaux entre gauche et droite, le locataire de Matignon cherche le ton juste. Mais pour l’instant il se contente de vanter les mérites de la “fermeté” et le“humanisme”un diptyque classique revendiqué par tous les gouvernements. « Il veut des solutions concrètes, s’entourer de professionnels sur ce sujet sensible, pas d’idéologues »on nous le dit rue de Varenne en référence à Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, défenseur d’une « droit sans entraves », à l’origine de la création du Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale. « Il y a des réflexions sur des mesures et des solutions sur ce sujet extrêmement important pour les Français »soutient un conseiller du Premier ministre précisant que « Ce n’est pas un titre auquel les gens s’attendent ».
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