Il n’en manque pas un. Vendredi 27 septembre, il était 15 heures lorsque le gouvernement de Michel Barnier se pressait dans la salle du conseil de Matignon ; une grande table ovale a été dressée pour l’occasion, lui donnant des allures de conseil des ministres où ne manquerait que le chef de l’Etat. On se dépêche.
Bruno Retailleau, tout-puissant ministre de l’Intérieur, représentant de la droite dure, s’assoit. Le garde des Sceaux, Didier Migaud, ancien membre du Parti socialiste, est également présent. Convoqués à la dernière minute, quelques heures avant l’annonce officielle de leurs nominations respectives aux postes de ministres chargés des handicapés et des anciens combattants, Charlotte Parmentier-Lecocq (Horizons) et Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) ont également pris place.
Voilà donc quarante et un ministres au total, se revendiquant de gauche, de droite ou du centre, réunis sous un même toit. Bientôt, tout le monde posera sur les marches de Matignon pour une photo de famille unique. « Nous sommes des opposants politiques (…). Nos familles politiques ne sont pas du même côté, mais nous sommes condamnés à gouverner ensemble. »avait résumé la ministre (Renaissance) de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur France 5, quatre jours plus tôt.
Le séminaire, prévu quelques jours avant la déclaration de politique générale du Premier ministre, est attendu mardi 1euh Le mois d’octobre était censé arrondir les angles et calmer les esprits après une semaine où les dissensions entre les deux camps se sont fait jour. Pour éviter les fausses notes, le chef du gouvernement a demandé à chacun de garder le silence. « Plus de médias nationaux »sauf accord exprès de Matignon, a demandé Jérôme Fournel, directeur de cabinet de Michel Barnier, dans un message adressé le 25 septembre aux différents titulaires de portefeuilles.
Le Premier ministre de 73 ans a fait du silence l’une de ses forces. Depuis sa nomination le 5 septembre, il écoute mais ne parle pas, ou très peu. Le gaulliste garde sa ligne politique vague, de peur d’offenser les uns et de contrarier les autres.
Dans une interview avec Journal de Saône-et-Loire, rendu public le 27 septembre, Michel Barnier épargne les Français qui s’inquiètent des hausses d’impôts pour combler le déficit : « Sur la question de la fiscalité, j’ai dit que je protégerais de toute hausse d’impôts ceux qui sont sur le terrain, qui travaillent, qui produisent. » Mais il n’oublie pas ceux qui plaident pour plus de justice fiscale. « Nous ferons appel, de manière exceptionnelle et temporaire, à ceux qui pourront contribuer à cet effort » dit-il.
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