OOn pourrait continuer à raconter comment la Mini d’Alec Issigonis est née en 1959, et comment elle a évolué au fil des générations. Il en va de même pour l’homme et ses exigences de confort, qui ne permettent plus la position de conduite en grenouille imposée par son ancêtre. On ne peut pas non plus se recroqueviller sur la banquette arrière après s’être faufilé par l’unique porte d’accès. Mais malgré tout, ceux qui aimaient la Mini d’antan n’en croiront pas leurs yeux. Avec la Countryman, ce n’est pas la fable de la grenouille et du bœuf, mais l’histoire de soixante-cinq ans d’évolution constante du genre.
Quels changements
Le Countryman n’était pas mince à la naissance, mais celui-ci, 3et génération, prend des allures de 4×4. Il pourrait également l’être sur certaines versions Cooper S, mais, à ce stade, nous avons affaire à l’entrée de gamme de ce nouveau modèle. Entièrement repensé à partir d’une plateforme partagée avec le BMW X1, Mini en a pris l’avantage puisqu’il a imposé la traction avant au modèle munichois. Une bonne solution technique néanmoins pour libérer de l’espace dans l’habitacle.
© Adrien Cortesi
C’est sans doute ce qui a guidé les concepteurs au moment d’imaginer cette troisième version, qui augmente copieusement ses dimensions avec un allongement de 13 cm, un élargissement de 2 cm et surtout une hauteur relevée de 11 cm, soit 1,66 m. Son empattement n’évolue que de 2 cm ; c’est néanmoins 4 cm gagnés au profit du passage (…) Lire la suite