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Mises à jour en direct : la guerre de la Russie en Ukraine


Le président polonais Andrzej Duda. à gauche, et le président lituanien Gitanas Nauseda participent à la session du Forum économique mondial (WEF) « Défense de l’Europe », à Davos, en Suisse, le 17 janvier. (Arnd Wiegmann/Reuters)

Les dirigeants polonais et lituanien se sont dits optimistes quant à l’autorisation par l’Allemagne d’exporter des chars Leopard vers l’Ukraine, alors que les magnats des affaires et les décideurs politiques se sont réunis lundi pour le Forum économique mondial annuel.

« Si nous envoyons encore beaucoup de matériel militaire pour les défenseurs de l’Ukraine, du matériel militaire de pointe, ils ont encore ce potentiel pour arrêter les Russes », a déclaré mardi le président polonais Andrzej Duda lors d’une table ronde à Davos, en Suisse.

Ses commentaires sont intervenus après que la Pologne a annoncé la semaine dernière son intention d’envoyer des chars de combat Leopard en Ukraine. Le pays a appelé le gouvernement allemand à fournir « toutes sortes d’armes » à Kyiv, car il a besoin de l’autorisation de l’Allemagne pour exporter des chars Leopard 2 de fabrication allemande vers l’Ukraine.

Duda a déclaré qu’il espérait « qu’il y ait quelques partenaires, quelques alliés, qui donneront des chars à l’Ukraine », interrogé sur ses attentes, le chancelier allemand Olaf Scholz ayant également assisté au sommet de Davos.

« Nous espérons que le producteur de chars allemand participera également à cette très bonne idée, à mon avis. Volodymyr Zelensky m’a demandé ce soutien militaire à plusieurs reprises, il m’a dit Andrzej, nous avons besoin de chars modernes car c’est le seul moyen d’arrêter l’invasion russe maintenant », a ajouté Duda.

Le président lituanien Gitanas Nauseda a déclaré que « quelqu’un doit prendre ce leadership, prendre la décision afin de soutenir l’Ukraine », lorsqu’il a été interrogé sur les divisions au sein de l’alliance.

« Je crois fermement que le chancelier Scholz en décidera et j’ai été témoin d’un point de rupture ou d’un tournant très important dans la pensée ou la mentalité de l’Allemagne », a-t-il ajouté.

Un peu de contexte : De nombreux pays de l’alliance occidentale se sont engagés à envoyer bientôt des chars que l’armée ukrainienne utilisera dans ses efforts pour se défendre contre l’invasion russe.

La France, la Pologne et le Royaume-Uni ont pour la première fois répondu à l’appel de longue date du président ukrainien Volodymyr Zelensky de fournir des chars de combat modernes à Kyiv.

Cependant, Scholz a insisté sur le fait qu’un tel plan devrait être entièrement coordonné avec l’ensemble de l’alliance occidentale, y compris les États-Unis.

Scholz doit faire un discours au Forum économique mondial mercredi.


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