Des milliers de matelas, oreillers, tables, équipements sportifs… le village olympique de Saint-Denis est quasiment à moitié démonté et son mobilier part vers une seconde vie, ont expliqué jeudi les organisateurs.
Des meubles et des matelas seront notamment donnés à Emmaüs. « 54 000 meubles », « 9 000 matelas », « 11 000 oreillers »a expliqué une représentante de la fondation CMA CGM, Marion Dupuy lors d’une visioconférence de presse, qui assurera la logistique de transport via 420 camions. « Cela représente une à deux années de dons »explique Gwendoline Lafarge, cheffe de projet olympique pour Emmaüs Défi, citant 1 700 couettes.
Le fournisseur de matelas Airweave a rappelé que les 16.000 matelas du village des athlètes et du village des médias iront notamment à l’armée, à l’école de l’Opéra de Paris et à l’école hôtelière de Tsuji. Le directeur du village olympique Laurent Michaud a rappelé que le village, qui a accueilli plus de 14.000 personnes au plus fort de l’été, a fermé le 10 septembre et que les clés doivent être remises aux promoteurs fin octobre.
A lire aussiAu village olympique, les athlètes restent sur leur faim
Les infrastructures temporaires comme le centre d’accueil ou le centre multiconfessionnel du village olympique, situées à travers Saint-Denis, Saint-Ouen et l’Île-Saint-Denis, doivent également être démantelées, a précisé M. Michaud. « 800 personnes travaillent actuellement » sur le démantèlement, avec un flux de 40 camions par jour, et plus inhabituel « Une équipe de 10 personnes inventorie les 45 000 clés » du village. De son côté, Pierre Cifarelli, responsable d’une entreprise solidaire basée à Aubervilliers, collectera des matériaux de construction du village et « trouver une nouvelle utilisation »notamment “plusieurs tonnes de structure métallique de la salle de restauration”de la « toiles d’ombrage acoustiques » qui sera offert à une entreprise qui crée “poufs d’extérieur”ou même « des milliers de mètres carrés de parquet ».
Les promoteurs, qui ont déjà commencé à commercialiser les appartements, doivent encore procéder à des travaux de réaménagement. La Société de Réalisation des Travaux Olympiques (Solideo) coordonne cette phase. “héritage”. « Nous partons 14 mois pour assurer la reconversion complète du projet urbain »avec les espaces publics et la transformation des bâtiments, a expliqué Henri Specht qui a supervisé la construction du village pour la Solideo avant de remettre les clés au comité d’organisation (Cojo) début mars. « Nous maintiendrons des normes de sécurité élevées » sur le chantier, a-t-il assuré. Les premiers habitants de ce nouveau quartier « devrait arriver à l’automne 2025 »il a précisé.
Des milliers de matelas, oreillers, tables, équipements sportifs… le village olympique de Saint-Denis est quasiment à moitié démonté et son mobilier part vers une seconde vie, ont expliqué jeudi les organisateurs.
Des meubles et des matelas seront notamment donnés à Emmaüs. « 54 000 meubles », « 9 000 matelas », « 11 000 oreillers »a expliqué une représentante de la fondation CMA CGM, Marion Dupuy lors d’une visioconférence de presse, qui assurera la logistique de transport via 420 camions. « Cela représente une à deux années de dons »explique Gwendoline Lafarge, cheffe de projet olympique pour Emmaüs Défi, citant 1 700 couettes.
Le fournisseur de matelas Airweave a rappelé que les 16.000 matelas du village des athlètes et du village des médias iront notamment à l’armée, à l’école de l’Opéra de Paris et à l’école hôtelière de Tsuji. Le directeur du village olympique Laurent Michaud a rappelé que le village, qui a accueilli plus de 14.000 personnes au plus fort de l’été, a fermé le 10 septembre et que les clés doivent être remises aux promoteurs fin octobre.
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Les promoteurs, qui ont déjà commencé à commercialiser les appartements, doivent encore procéder à des travaux de réaménagement. La Société de Réalisation des Travaux Olympiques (Solideo) coordonne cette phase. “héritage”. « Nous partons 14 mois pour assurer la reconversion complète du projet urbain »avec les espaces publics et la transformation des bâtiments, a expliqué Henri Specht qui a supervisé la construction du village pour la Solideo avant de remettre les clés au comité d’organisation (Cojo) début mars. « Nous maintiendrons des normes de sécurité élevées » sur le chantier, a-t-il assuré. Les premiers habitants de ce nouveau quartier « devrait arriver à l’automne 2025 »il a précisé.