L’incendie majeur qui s’est produit jeudi après-midi au monastère du Bon-Pasteur à Montréal est toujours en cours. Plus de 150 pompiers tentent de maîtriser l’incendie, qui entraîne une mauvaise qualité de l’air dans les environs.
La fumée se propage vers le sud de l’île de Montréal, selon les pompiers. « Nous suggérons aux personnes du secteur ayant des difficultés respiratoires d’éviter le secteur », explique Émilie Barbeau-Charlebois, chef de section du Service d’incendie de Montréal (SIM).
Environnement Canada a émis un bulletin spécial sur la qualité de l’air en raison de cet incendie majeur au centre-ville de Montréal. « La fumée entraîne une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite pour les zones entourant l’incendie. Les niveaux de pollution sont supérieurs à la normale et devraient persister jusqu’à ce matin. Une toux inhabituelle, des maux de gorge, des maux de tête et un essoufflement font partie des symptômes à surveiller pour les citoyens exposés à la fumée. Les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires ou pulmonaires, comme l’asthme, sont plus à risque.
L’incendie s’est déclaré jeudi vers 16h30, répandant une odeur inhabituelle et un énorme panache de fumée dans le secteur. L’origine de la braisière se situe sur le toit de l’historique Chapelle du Bon-Pasteur, une salle de concert située au cœur de l’ensemble patrimonial.
« On ne connaît pas pour le moment la cause de cet incendie », a déclaré Émilie Barbeau-Charlebois. Les dégâts sont importants et l’architecture du bâtiment complique la tâche des équipes sur place.
« C’est l’architecture du bâtiment qui fait qu’il faut plus de temps pour éteindre le feu », explique M.moi Barbeau-Charlebois. Elle signale l’effondrement d’une partie de la toiture et l’effondrement partiel du clocher.
L’événement n’a fait aucun blessé grave. Un pompier incommodé par les fumées a cependant été pris en charge la nuit dernière. Près de 40 personnes ont été évacuées jeudi. Parmi eux, un homme de 80 ans souffrant d’hypothermie.
Cependant, il n’y a aucune crainte pour sa vie.
« C’est un gros incendie et ce n’est pas fini. C’est encore très apparent et nos équipes travaillent sans relâche depuis [jeudi] après-midi », résume Émilie Barbeau-Charlebois du SIM.
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