L’l’affiche et les dates ont été arrêtées et la billetterie a ouvert 6 mois avant l’ouverture des festivités à la Porte de Versailles. Des festivités, car ce spectacle entend bien renaître et nous faire oublier ce qu’il était en 2022, l’ombre de lui-même. L’affiche ressemblant à un ectoplasme sur roues était prémonitoire, espérons que celle, beaucoup plus réaliste et dynamique, choisie pour 2024, le sera aussi.
L’exposition se tiendra donc du 14 au 20 octobre, une semaine, bien loin de la quinzaine qui propulsait autrefois Paris au premier plan des événements de ce genre. C’est désormais une évidence, les salons tentent de se recomposer en Europe et aux Etats-Unis, et de se déployer en Chine, et explosent de joie de vivre. C’est aussi le reflet de l’état des constructeurs automobiles nationaux qui ont fait l’erreur, en Europe, d’ignorer les vitrines offertes en croyant qu’Internet pouvait, à moindre coût, remplir la même fonction. Il n’y a décidément que des contrôleurs de gestion qui raisonnent ainsi.
Cette tentation est désormais révolue si l’on en croit la liste des revenants pour une exposition qui devrait au moins doubler sa superficie par rapport à la dernière édition organisée il y a 2 ans. C’est la moindre des choses si les marques historiques ne veulent pas se faire écraser par les nouveaux venus venus d’Asie. Ils ont vite appris à copier pour faire presque aussi bien en technique et mieux en innovation électrique, en marketing, voire en persuasion commerciale.