Actuellement, 77 ménages montréalais n’ont toujours pas trouvé de logement pour le 1euh juillet, selon la mairesse Valérie Plante. Une dizaine d’entre eux sont logés par la Ville alors que des négociations entre les gouvernements fédéral et provincial empêchent la commercialisation de milliers de logements sociaux.
Publié à 13h32
« Nous avons accompagné 400 foyers depuis janvier », a déclaré M.moi Plant en marge d’un point presse inaugurant le nouveau Philips Square en centre-ville lundi matin. La Ville a investi cette année 4,3 millions de dollars dans les services d’hébergement d’urgence, a-t-elle ajouté.
Radio-Canada révélait plus tôt lundi que la construction et la rénovation de près de 6 000 logements sociaux étaient en danger à Montréal en raison d’un désaccord entre les gouvernements provincial et fédéral. Dans une lettre envoyée fin mai à la présidente du Conseil du trésor du Québec, Sonia LeBel, Mme.moi Plante a dénoncé les retards dans ces discussions en cours depuis 2018.
Le maire a réitéré ses doléances lundi. « Il y a une crise du logement. 1euh Juillet est difficile. Savoir qu’il y a près de 6 000 logements qui sont retenus en otage, qui ne sont pas disponibles aux citoyens, c’est inacceptable», a-t-elle insisté, soulignant qu’il y avait sans doute plus de logements touchés ailleurs au Québec.
« Cela fait quatre ans que nous disons aux gouvernements fédéral et provincial qu’il faut trouver une solution », a déclaré Mme.moi Plante, visiblement dépassée. « Je m’en fous du tout, c’est la faute de qui, je veux qu’ils s’assoient tous les deux dans une pièce et qu’ils ne partent pas tant qu’ils n’ont pas trouvé de solution. »
Les gouvernements du Québec et du Canada n’avaient pas répondu aux demandes de La presse au moment de publier ce texte.
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