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Montréal-Est | Le feu ne devrait pas avoir d’impact sur les écocentres

L’incendie qui sévit dans un centre de tri de Montréal-Est depuis dimanche matin est toujours actif, 24 heures plus tard. Entre 60 et 70 pompiers y ont passé la nuit.

Publié à 10h56
Mis à jour à 12h23

Guillaume Thériault

Guillaume Thériault
La presse

Jean-Thomas Léveillé

Jean-Thomas Léveillé
La presse

Même si la « magnitude » du feu a diminué, il brûle toujours, confirme le chef de la section prévention du Service de sécurité incendie de Montréal, Matthew Griffith. Au plus fort de l’incendie, environ 150 pompiers étaient sur place.

Le site abrite le centre de tri de matériaux de construction Koncas Recyclage, qui dessert notamment les écocentres de Montréal, Laval et Montréal-Est, ainsi que des entreprises privées.

Le centre, qui traite annuellement 150 000 tonnes de matières, est «le seul d’envergure sur l’île de Montréal», explique Yazan Kano, vice-président régional de l’entreprise Matrec, qui en est propriétaire.

« Il n’y aura pas de rupture de service », assure-t-il cependant, puisque l’entreprise oriente ses clients vers un site de transbordement, d’où elle expédiera elle-même les matières vers d’autres centres de tri. lui appartenant ou appartenant à des concurrents.

Les écocentres desservis par Koncas Recyclage pourront donc continuer à recevoir les matières des citoyens.

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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Au plus fort de l’incendie, environ 150 pompiers étaient sur place.

L’entreprise est déjà occupée à préparer un plan pour assurer le maintien des activités à plus long terme.

L’immeuble, qui vaut 7 millions de dollars selon le rôle d’évaluation municipale et qui date de 1940, est une perte totale, selon M. Kano.

Il va falloir reconstruire.

Yazan Kano, Matrec

Pourtant, ce n’est pas le bâtiment en tant que tel qui brûle, « c’est ce qu’il y a à l’intérieur », indique Matthew Griffith. « Nous avons aussi trois grosses pelles mécaniques qui démontent la structure du bâtiment pour arroser. »

Une enquête devra déterminer la cause exacte de la catastrophe, mais Yazan Kano soupçonne qu’elle a été causée par « quelque chose qui n’aurait pas dû être là », comme un bidon de chlore.

Fumée persistante

Pour la mairesse de Montréal-Est, Anne St-Laurent, c’est une «journée problématique et inquiétante». Elle affirme avoir reçu 200 à 300 « messages et e-mails » de ses concitoyens.

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PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

L’immeuble, qui vaut 7 millions de dollars selon le rôle d’évaluation municipale et qui date de 1940, est une perte totale, selon Yazan Kano, vice-président régional de la compagnie Matrec, qui en est propriétaire.

J’habite près du fleuve et je ne voyais plus l’île de Boucherville. Ça sent le feu et le caoutchouc brûlé. La ville est pleine de fumée, c’est vraiment affreux.

Anne St-Laurent, mairesse de Montréal-Est

« En raison de l’humidité et de la pression atmosphérique, la fumée ne se dissipe pas dans l’air et reste près du sol », explique Matthew Griffith. Cela peut présenter des problèmes, mais seulement pour les personnes à risque comme celles qui souffrent d’asthme. A titre préventif, il est recommandé d’éviter le secteur pour la journée. »

« Nous allons y être une bonne partie de la journée, et oui, nous visons [que ce soit terminé] aujourd’hui « .


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