Moody’s abaisse la note d’Israël face à l’intensification des « risques géopolitiques »

Pour la première fois, l’agence de notation Moody’s a abaissé la note d’Israël de deux crans, vendredi 27 septembre. Raison invoquée : le risque géopolitique excessif provoqué par la guerre à Gaza et l’escalade de la violence au Liban.

L’abaissement de la note était attendu, mais pas dans cette mesure. Deux crans plus bas, il passe de A2 à Baa1, avec une perspective négative. Ce qui signifie que Moody’s pourrait très prochainement décider d’abaisser encore un peu cette note. Selon l’agence, le risque géopolitique pourrait avoir des conséquences négatives importantes sur la solvabilité desIsraël à court et à long terme.

Moody’s fait un lien direct entre la diminution des chances d’un cessez-le-feu et cette dégradation de la note. Elle critique sévèrement le gouvernement israélien. pas assez efficace pour éviter que les indices de crédit du pays ne soient endommagés. »

Un déficit budgétaire d’environ 6% attendu

Retard dans les mesures économiques, croissance faible et dépenses importantes… L’agence s’attend à un déficit budgétaire de l’ordre de 6% l’an prochain, au-delà de ce qui a été annoncé par le ministre des Finances. Conséquences : l’État d’Israël, qui paie déjà des taux d’intérêt bien plus élevés qu’il y a quelques mois, devra contracter des emprunts encore plus onéreux.

Le chef comptable du ministère des Finances, Yali Rothenberg dénonce « une décision excessive et injustifiée de la société de notation “. Il assure qu’Israël pourra, “ gérer avec succès les conséquences économiques de la guerre. »

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