« Ce n’est vraiment pas la manière idéale de préparer le match de vendredi. » Gwen Corbin grimace. L’entraîneur de l’US Saint-Malo déplore de nombreuses absences depuis lundi. Un coup dur alors que la saison de N2 se poursuit ce dimanche 8 septembre. « Mardi, pour ce qui doit être la séance la plus importante de la semaine, sur les vingt et un joueurs du groupe N2, j’en ai eu onze éliminés. » Il est difficile de bien préparer un match de championnat dans ces conditions. « Cela ne nous empêche pas de travailler. On le fait au niveau physique mais c’est plus complexe au niveau de l’organisation. Déjà, lundi, on n’a pas pu faire grand chose, entre les blessures et la grosse fatigue liée au match contre La Roche. »
11 joueurs touchés par le virus
La raison de cette cascade d’absences ? La blessure de Sofiane Barroug, touché à la cheville samedi lors de la victoire contre La Roche-sur-Yon (1-0), s’est ajoutée à celles d’Abou Diakhaby (pubalgie) et Vincent Créhin (mollet). Les huit autres ? Un virus qui rôde dans l’effectif depuis la mi-juillet et qui n’épargne quasiment personne. « Nous continuons depuis le début de notre saison »Gwen Corbin se plaint.
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Après une courte accalmie, c’est Raphaël Gerbeaud qui ne se sentait pas à l’aise dans ses chaussures en début de semaine dernière. « Il a été mis KO. Même s’il n’avait pas été suspendu pour le match contre La Roche, il n’aurait pas pu jouer. » Samedi, c’est Thibaut Cillard qui a dû déclarer forfait quelques heures avant le coup d’envoi, lui aussi touché par un virus qui ne dit pas son nom. « Les garçons ont été testés. On ne sait pas exactement ce que c’est. Ce n’est pas le Covid mais ils sont complètement KO, sans jus. »
Depuis samedi, la liste des absents s’allonge. « Marvin (Duclovel) a été pris samedi soir juste après le match, comme Gabin (Olière) », précise Gwen Corbin. Ensuite, ce fut Corentin (Escandre) et Yoann (Abasq). Puis Bilal (Cissé) lundi. »
Même si certains d’entre eux ont repris la course mercredi (Gerbeaud, Abasq), rien ne garantit qu’ils pourront conserver leur place. « Raph’ (Gerbeaud) m’a dit après ses vingt minutes de footing qu’il avait l’impression d’avoir couru un marathon… Je ne sais pas dans quelle condition physique ils seront. En ce moment, on est plus en mode gestion qu’en mode développement… » Le seul point positif dans la morosité malouine est le retour de suspension d’Édouard Daillet.