Vainqueur de Saint-Etienne sur le score spectaculaire de 8-0 en 5et Journée 1 de Ligue 1, vendredi, l’OGC Nice aurait aimé conserver quelques cartouches offensives supplémentaires pour son rendez-vous européen, mercredi 25 septembre, face à la Real Sociedad.
Mais les Aiglons ont concédé un nul 1-1 à domicile face aux Basques lors de la première journée de Ligue Europa. Club le mieux classé du chapeau 2 lors du tirage au sort, la Real Sociedad s’est montrée, sur le papier, supérieure à Nice, qui venait du chapeau 4. Les hommes de Franck Haise ont toutefois réalisé une excellente deuxième période, sans pour autant parvenir à percer l’arrière-garde espagnole.
L’entraîneur niçois a effectué deux changements dans le onze de départ face à Saint-Etienne, qui avait notamment réussi à inscrire six buts lors d’une première période tonitruante. Le premier, par obligation puisque Mohamed-Ali Cho, ancien du Real, s’est blessé au talon lundi. Le deuxième par précaution, puisque Tanguy Ndombélé a beaucoup joué pour un joueur qui sort de plusieurs saisons compliquées.
Avec les absences de Morgan Sanson et Hicham Boudaoui, également blessés actuellement, le milieu niçois a souffert, Pablo Rosario, actuellement au top de sa forme, n’arrivant pas à compenser les difficultés du jeune Tom Louchet à rentrer dans son jeu.
Clauss évite la pause
Certes, Nice a globalement contrôlé le premier quart d’heure. Mais sans se montrer réellement dangereux. D’ailleurs, ce sont les Basques, avec cinq joueurs en défense pour la première fois de la saison, pour s’adapter à la configuration 3-4-3 des Aiglons, qui se sont offert les meilleures opportunités.
Rapides en transition, les hommes d’Imanol Alguacil ont souvent été percutants. Si le capitaine Mikel Oyarzabal, servi par Brais Mendez, a manqué son contrôle devant Marcin Bulka (8et), son partenaire Ander Barrenetxea, n’a pas manqué de marquer. Après avoir récupéré une mauvaise passe de Badredine Bouanani pour Rosario, il s’est appuyé sur Mendez, avant d’ouvrir le score d’une splendide frappe puissante du pied droit (0-1, 18et).
Ensuite, alors que Youssoufa Moukoko ne parvenait pas à reprendre un centre serré de Bouanani, il fallait une remontée exceptionnelle de Jonathan Clauss pour empêcher Oyarzabal de mettre le Real en sécurité en prenant le break (36e).et).
Face à la gestion expérimentée des Espagnols, les Niçois ont bien failli perdre leurs nerfs. Mais avant la pause, sur un dernier pressing des Aiglons, Aihen Munoz a dégagé le ballon dans les pieds de Rosario, qui, après un contrôle, a égalisé d’une frappe croisée dans le petit filet (1-1, 45et).
Une séquence de matchs difficile à venir
Dante et son équipe reviennent revigorés après la pause. Nice s’installe dans le camp adverse. Et les occasions se succèdent. Tout d’abord, Evan Guessand voit le penalty obtenu par Dante (53e).et) repoussé par le gardien Alex Remiro. L’assistance vidéo à l’arbitrage avait, au préalable, appelé l’arbitre de la rencontre, le Danois Morten Krogh, pour lui signifier que le capitaine niçois avait été retenu par le maillot sur corner.
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Puis, après une série de dribbles, Bouanani tire à côté (56e).et), et Guessand, ci-dessus (59et). Si Youssouf Ndayishimiye obligeait à nouveau le gardien basque à intervenir (84et), Victor Orakpo a ensuite frappé à la volée (85et).
Nice n’a pas réussi son entreprise, mais doit très vite se remobiliser. Car désormais, les Aiglons se déplacent à Lens, samedi pour le compte du 6et Journée de L1. Avant de poursuivre le 3 octobre à Rome face à la Lazio (2et (journée C3) et de recevoir le Paris SG en L1, le 6 octobre, pour mettre un terme à cette séquence éprouvante.